Comédie dramatique franco-allemande et japonaise
Sortie en France le 27 janvier 2016
Durée : 1h53
De Naomi Kawase
Avec Kirin Kiki, Masatoshi Nagase, Kyara Uchida
8 Nominations au festival de Cannes 2015
Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ». Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable…
Naomi Kawase a écrit Les délices de Tokyo au sein de la bibliothèque d’un sanatorium dédié aux lépreux et localisé aux alentours de la capitale japonaise. Un endroit idéal pour apporter plus de vérité au récit, la cinéaste ayant longuement discuté avec les patients et s’étant promenée dans la forêt adjacente afin de s’imprégner « de la lumière, de l’atmosphère ». Au final, Tokue lui rappela même sa mère, décédée trois ans avant le tournage.
J’ai regardé ce film sur les conseils de mes collègues. Car personnellement je suis plutot attirée par les films fantastiques ou historiques. Malgré tout, je n’ai pas été déçue. C’est un beau film, dans la tradition japonaise. Il me fait penser au mouvement wabi sabi, cet art de vivre doux qu’on retrouve dans le regard émerveillé de Tokue, appuyé par une photographie superbe. J’ai adoré les images montrant la nature, que ce soit les arbres, les fleurs de cerisier ou les gouttes d’eau. Des moments très slow et un peu magiques.
Mais ce n’est pas qu’un film visuel. Il pose également de nombreuses questions sur la solitude, le regard des autres et la maladie. A travers ces personnages ont se rend compte qu’on est tous jugés par les autres (c’est l’enfer, comme dirait Sartre), ce qui nous isole et nous empêche de vivre. Une fois les barrières des conventions sociales tombées, une fois son Ikigai* trouvé, on peut être soi et s’émerveiller. C’est ce que nous enseigne Tokue, je pense. Une belle leçon de vie. Je n’ai pas lu le roman mais celui ci doit également regorger de petits trésors
*Ikigai : équivalent japonais de la joie de vivre et de la raison d’être, pour faire simple.
Chronique livre à venir sur le blog
je n’ai jamais mangé de dorayakis, je connais plus la cuisine chinoise ! biz
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Bonjour , un film qui me plairait bien . Je prends note 😉 je te souhaite un bon début de semaine ma belle , bisou bisou
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coucou miss
Merci pour ton avis sur ce film, le titre me dit quelque chose.
bisou bon lundi
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La bande annonce me plait beaucoup en plus j’aime bien la manière dont s’est tournée, je le note!
Merci pour la découverte!
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Coucou, merci pour ta présentation, bisous
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coucou, merci pour ton avis sur ce film qui doit être pas mal ! bisous
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coucou merci à toi de passer régulièrement bisous
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Bisous ma belle et merci à toi pour ta fidélité .
Profite de ta « petite semaine » pour bien te reposer .
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Coucou, merci a toi aussi de passé et pour ta fidélité 🙂 bisous
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coucou
toujours un plaisir de te lire.
bonne soirée.Bisous
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Coucou ma belle, je ne sais pas si ça me plairait. Bisous
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Coucou,
Je pensais tomber sur une recette et c’est la bande annonce d’un film qui me plait beaucoup ! Merci pour cette présentation !
Bisous Virginie et bon dimzanche.
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ravie que ça te plaise! ce film est passé hier sur arte si je ne me trompe pas. la recette des dorayaki est disponible dans la section food de ce blog 😉
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Bonsoir,
Ce film est magnifique et tellement japonais. Je suis tout à fait d’accord avec ton interprétation. En outre, je ne savais pas avant de le voir, que cette maladie a sévi si longtemps au Japon. Je ne savais pas à quoi m’attendre au début, mais ce long métrage m’a tiré plus d’une larme.
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