Mary et la fleur de la sorcière

Film d’animation japonais de 1 h 42, sorti en 2017 au Japon et en février 2018 en France
Disponible sur Netflix depuis mars 2021
Genre et thèmes: drame, fantastique, magie, sorcellerie
Studio d’animation: Studio Ponoc
Site web officiel : Lien / Lien 2

C’est l’été. Mary vient d’emménager chez sa grand-mère dans le village de Redmanor. Elle s’ennuie ferme. Dans la forêt voisine, elle découvre une fleur mystérieuse qui ne fleurit qu’une fois tous les sept ans. On l’appelle la « fleur de la sorcière ». Celle-ci impregne les mains de la petite fille de magie. Mary réussit alors à animer un balai de sorcière qui la conduit jusqu’à Endor, l’école la plus renommée dans le monde de la magie. Prise de panique, elle n’ose avouer qu’elle n’est pas une véritable élève et se laisse entrainer par la directrice dans la visite des lieux.

Film visionné dans le cadre du challenge de rattrapage de films asiatiques

Mary to Majo no Hana , de son titre japonais, est un film de Hiromasa Yonebayashi, animateur du studio Ghibli ayant notamment réalisé Arrietty et Souvenirs de Marnie. Produit par le studio Ponoc, qui se compose d’ex-animateurs de Ghibli, celui-ci adapte le roman de Mary Stewart, The Little Broomstick. A noter que le roman est disponible en France chez les éditions Ynnis sous le titre « Le balai magique ».

Couverture du roman en version française

A son arrivée sur Netflix, ce long métrage m’intéressait mais je n’avais pas encore pris le temps de le visionner. Et ce fut une belle découverte. L’animation est plutot bien réalisée. Les scènes ayant lieu dans la foret ou dans les nuages m’ont particulièrement plues.

Côté scénario, il est plutot classique, mais il reste plaisant. C’est un subtil mélange de Harry Potter et Le chateau ambulant, saupoudré de Kiki la petite sorcière. Les rebondissements sont un peu déjà vu pour qui est habitué à ce type de narration. Et j’ai rapidement deviné qui était la sorcière à qui appartient le balai magique. Mais cela n’a pas gaché la féérie de l’histoire.

Les personnages sont eux aussi plutot classiques. Mary est ce genre de petite fille attachiante. Elle est accompagnée de deux chats magiques. Les méchants sont égocentriques et avides de pouvoir. Certains spectateurs déploreront le manque d’imagination, ou iront même jusqu’à fustiger la « ressucée » façon best of de Miyazaki.

Je ne sais pas quel est le degré de liberté prise par le studio pour l’adaptation du roman.
Un long métrage plutot classique mais graphiquement réussi, mêlant une fois encore le folklore japonais aux anglicismes. Il vous fera passer un bon moment sans rester dans les mémoires.

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11 commentaires sur “Mary et la fleur de la sorcière

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