Journal de visionnages de Février 2023

En février, les scolaires ont eu deux semaines de vacances (une seule pour mon ainée) Nous en avons donc profité pour nous faire quelques soirées films. Vous pourrez trouver nos avis ci dessous.

Séries animées:
Les Griffins saison 1 et 2
(série humoristique américaine – Disney+)
La famille Griffin habite à Quahog, charmante petite bourgade américaine. Peter, le père, a érigé la fainéantise en philosophie de vie. Lois, la mère, est à la fois la femme au foyer, bonne à tout faire et le cerveau de la famille. Chris, le fils, a hérité de son père ses formes généreuses et ses préoccupations favorites sont manger, surfer sur le web et manger. Megan, la fille, est l’archétype de l’adolescente en crise : elle ne s’aime pas et, en même temps, attend désespérément son prince. Stewie, le petit dernier, a pour ambition de conquérir le monde. Même Brian, le chien, est complètement fou, ou plutôt très intelligent : il parle, philosophe, débat… Bienvenue chez les Griffin !

Voilà je ne vous embêterai plus avec cette série parodique puisque nous avons terminé toutes les saisons! Les premières ne sont pas les plus réussies graphiquement et les blagues sont parfois limite, mais c’est justement ce qui plait aux fans. Pour adultes et ado de préférence.

Chainsaw Man (série fantastique japonaise – Crunchy Roll)
Pour rembourser ses dettes, Denji, ado dans la dèche la plus totale, est exploité en tant que Devil Hunter avec son chien-démon-tronçonneuse, « Pochita ». Mais suite à une cruelle trahison, il est gravement blessé. Pour survivre, il doit fusionner avec Pochita. Denji est alors recruté par une organisation et part à la chasse aux démons…

Animé d’après le manga éponyme qui cartonne actuellement. Je vous prépare une fiche pour les jours prochains.

Romantic Killer (série humoristique japonaise – Netflix)
Anzu Hoshino est une lycéenne menant la belle vie. Chaque jour, elle passe son temps à jouer aux jeux vidéo, à manger du chocolat et à caresser son chat. Cependant, son quotidien change radicalement lorsque Riri, une créature magique, lui confisque ses trois passions et transforme sa vie en un jeu de simulation romantique. Nullement intéressée par l’amour, Anzu fera donc tout son possible pour résister au charme des beaux garçons que lui envoie Riri.

Cette série animée se veut une parodie des comédies romantiques et notamment des otome game, ces jeux vidéos pour filles basés sur la séduction et qui regorgent de jeunes héros au physique ravageur. Un moment sympathique pendant mes pauses déjeuner.
Pour relire mon avis c’est ici.

James et les bizarroides saison 1 (série humoristique américaine – Netflix)
Le quotidien de James, un garçon observateur ressemblant à une bulle et qui, face aux tracas de la vie de tous les jours pique des colères totalement disproportionnées et hilarantes. Avec ses meilleurs amis Max (un crocodile qui parle) et Echo (une fillette qui dit venir du futur), James tente de défier les normes à travers des plans farfelus qui tournent souvent à la catastrophe.

Une série dessinée par le Youtubeur dessinateur américain Robert James Rallison (alias TheOdd1sOut) Très drole, bon enfant et un peu décalé. Pour tout public. A savoir que la saison 2 est sortie le 24 février dernier sur Netflix.

Série asiatique:
Alchemy of Souls saison 2
(série fantastique coréenne – Netflix)
La ville de Daeho a autrefois subi une guerre de clans à cause de la pierre de glace qui permet de pratiquer une sorcellerie appelée Alchimie des âmes (hwanhonsul). Ceci permet à deux personnes d’échanger leurs âmes et ainsi d’habiter le corps de l’autre. Des dirigeants malintentionnés souhaitaient faire main basse sur cette magie. La pierre fut alors scellée dans une grotte remplie de reliques magiques, et gardée par le clan Jin et leur prêtresse.

Seconde partie d’un des drama coréen que j’ai adoré en 2022, mêlant fantastique et romance dans un cadre historique.
Pour relire mon avis sur la saison 1, c ‘est ici.
Et pour la saison 2, je vous demanderai de patienter le temps de la rédaction de l’article!

Films:
Maléfique et le pouvoir du mal
(film fantastique américain – Disney +)
Plusieurs années après avoir découvert pourquoi la plus célèbre méchante Disney avait un cœur si dur et ce qui l’avait conduit à jeter un terrible sort à la princesse Aurore, « Maléfique : Le Pouvoir du Mal » continue d’explorer les relations complexes entre la sorcière et la future reine, alors qu’elles nouent d’autres alliances et affrontent de nouveaux adversaires dans leur combat pour protéger leurs terres et les créatures magiques qui les peuplent.

Ce film a reçu une mauvaise critique et je ne comprend pas pourquoi. Les effets spéciaux sont réussis et l’histoire est dans la continuité du premier film. Les acteurs sont bons. J’ai passé un très bon moment. Un divertissement qui en met plein les yeux.

Free Guy (film de science fiction américian – Disney +)
Un employé de banque, découvrant un jour qu’il n’est en fait qu’un personnage non joueur dans un jeu vidéo en ligne, décide de devenir le héros de sa propre histoire, quitte à la réécrire. Evoluant désormais dans un monde qui ne connaît pas de limites, il va tout mettre en œuvre pour le sauver à sa manière, avant qu’il ne soit trop tard…

Un film destiné aux fans de jeux vidéos et de pop culture, plein de références et clins d’oeil hilarants. Sans doute le meilleur visionnage de mon mois de février. Un régal plein d’actions, de sentiments et d’humour. Je vous le recommande. Et pour ces dames (et autres amateurs de beaux mecs), il y a Ryan Reynolds pour le plaisir des yeux.

L’Ecole du Bien et du Mal (film fantastique américain – Netflix)
À Gavaldon, deux filles pas comme les autres, Sophie et Agatha, partagent la même passion pour les mondes enchantés. Sophie, couturière aux cheveux blonds, rêve d’échapper à sa morne existence pour devenir princesse, tandis qu’Agatha, avec son esthétique plus austère et sa mère excentrique, a l’étoffe d’une sorcière. Une nuit, sous une lune rouge sang, une force irrésistible emporte les deux amies jusqu’à l’École du Bien et du Mal, l’endroit où tous les contes de fées commencent vraiment. Une fois sur place, rien ne se passe comme elles l’auraient voulu : Sophie est catapultée à l’École du Mal dirigée par la très chic Lady Lesso à la langue acérée, et Agatha débarque à l’École du Bien supervisée par la gentille et solaire professeure Dovey. Aller en classe avec les enfants de la méchante sorcière, avec ceux du Capitaine Crochet ou avec le charmant fils du roi Arthur est déjà bien difficile, mais selon le maître d’école, seul un baiser d’amour véritable peut changer les règles et envoyer les jeunes filles vers les écoles et les destins qui leur correspondent vraiment. Et pour couronner le tout, un sinistre personnage mystérieusement lié à Sophie refait surface et menace de détruire l’école et le reste du monde. Pour connaître une fin heureuse, les deux amies inséparables n’auront pas d’autre choix que de survivre d’abord à leur véritable conte de fées.

Un film basé sur le roman ado de Soman Chainani. Ayant envie de lire celui-ci, j’ai été ravie d’apprendre l’adaptation cinématographique sur Netflix. J’avais donc une grande attente et cela n’a pas matché 😦 à mon plus grand regret. Les personnages sont très clichés voire tête à claques pour certains, les effets spéciaux moyens, les quotats à respecter pour être politiquement correct explosent, le dénouement prévisible… Malgré tout, les décors et les costumes sont superbes. J’ai uniquement apprécié la performance de Charlize Theron. Je serais malgré tout curieuse de lire le roman (premier tome d’une saga) pour me faire une opinion complète et savoir si ce flop vient du scénario ou de son adaptation.

Enola Holmes (film d’aventure britannique – Netflix)
Enola, la jeune sœur de Sherlock Holmes, met ses talents de détective à l’épreuve pour tenter de retrouver sa mère disparue et déjouer une dangereuse conspiration.

Là aussi, un véritable régal: un film mêlant habillement aventure, suspens et enquête dans un Londres du XIXe. Des acteurs au top: on retrouve Millie Bobby Brown, Henry Cavill, Helena Boham Carter, Louis Partridge… Des décors magnifiques, des costumes à tomber. Nous n’avons pas vu passer les 2 heures de film. Je vous recommande vivement.
Un second film est sorti l’année dernière sur Netflix toujours et a rejoint directement ma wishlist.

Hocus Pocus 2 (film fantastique américain – Disney +)
Les horribles sœurs Sanderson sont de retour ! Dans cette nouvelle aventure, le trio infernal – tout droit surgi du XVIIe siècle et assoiffé de vengeance – va une fois de plus s’acharner sur la ville de Salem. Mais en cette veille de Toussaint, trois courageux lycéens vont tenter le tout pour le tout pour empêcher ces sorcières en furie de ravager la ville…

Suite du cultissime Hocus Pocus, nous retrouvons les soeurs Sanderson avec quelque rides de plus… mais toujours autant d’humour et de cruauté. Vivement critiqué, ce film n’est pas pour autant un navet à mes yeux mais simplement un teen movie sympatique, un bon divertissement avec un brin de nostalgie. J’ai bien aimé la première partie revenant sur l’enfance des sorcières.

Et vous qu’avez vous regardé?

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[TAG] Disney & moi

Même si Disney ne fait pas partie de l’univers asiatique, peut-être savez-vous que les japonais sont très friand de cet univers… Et moi aussi. Je déroge un peu à ma ligne éditoriale en vous proposant un tag sur Disney.
N’hésitez pas le reprendre sur votre propre blog si le coeur vous en dit (Donnez-moi l’url pour que je vienne vous lire!) ou à répondre dans les commentaires.

1 – Quel est ton film Disney préféré ?
Je suis plutôt old school et je préfère les films avec les animaux que les princesses… Mais mon favori reste Wall-e, que j’ai vu des dizaines de fois avec mon fils quand il était petit. J’adore le personnage, la musique et la morale écolo en background.

2 – Quelle scène d’un film Disney aurais-tu voulu vivre ?
Plus jeune, j’aurais dit quand Aurore se fait réveiller d’un baiser de Prince… Oui, j’étais très fleur bleue… Aujourd’hui, je préférerais participer au repas où Lumière chante pour Belle.

3 – Un moment inoubliable que tu as passé dans les parcs d’attractions ?
Lorsque nous avons fait le Laser Blast de Buzz l’Eclair. C’était il y a très longtemps, mon fils était encore tout petit et il a explosé le score. C’était trop génial !

4 – Si tu devais être un Prince, lequel serais-tu ?
J’aime beaucoup la Bête. Il est cultivé et élégant, un peu grognon aussi (ça a son charme)

5 – Si tu devais être une Princesse, laquelle serais-tu ?
Autrefois, l’une de mes amies me surnommait Cendrillon, car je quittais toujours mon groupe d’amies avant minuit. Aujourd’hui, ça serait plutôt parce que je passe mon temps à faire le ménage….

6 – A quel personnage Disney ressembles-tu ?
Bonne question… qu’en pensez vous ?

7 – Si tu pouvais choisir un personnage Disney pour être ton ami, lequel choisirais-tu?
Winnie l’ourson. C’est vraiment un ami génial, toujours présent et plein de positivité.

8 – Une scène d’un Disney qui te fait pleurer à chaque fois ?
Pleurs garantis lors de la mort de Mufasa. J’ai beau savoir ce qui va arriver….

10 – Quelle est ta chanson Disney favorite ?
♪♫ Hakuna Matata ♪♫!

20th century girl

Film coréen de 1h59 sorti en octobre 2022 sur Netflix (disponible en France)
Genre et thèmes: romance, school life, amitié, drame
Tout public.

Séoul, 1999. Sur fond de passage à l’an 2000, Yeon Du doit manquer le premier trimestre au lycée pour subir une opération cardiaque. Elle charge alors sa meilleure amie, Na Bo Ra, d’enquêter sur Baek Hyun Jin, un beau garçon qui est passé au magasin de ses parents et dont elle est immédiatement tombée amoureuse. En amie fidèle, Bo Ra fait tout son possible pour se renseigner sur Hyun Jin. Ce qui l’amène à se rapprocher de son meilleur ami, Poong Woon Ho. C’est alors que Hyun Jin se déclare à Bo Ra.

Mon premier film coréen de l’année 2023. Je voulais quelque chose de léger et sans prise de tête. Et je fus servie!
20Th century girl est un film slice of life plein d’émotions avec de jeunes acteurs brillants. On retrouve Kim Yu Jeong dans le role principal, découverte dans le drama The Moon that Embrace the Sun. Byeon Woo Seok, découvert dans Weightlifting Kim Bok Joo, lui donne la réplique.

Le scénario est plutot simple et repose sur l’amitié: que ce soit entre les deux filles, les deux garçons, mais aussi entre chacun du quatuor, même si l’amour s’en mêle. Avec toutes les nuances que cela implique: le mensonge, la fidélité, la protection… Des personnages attachants. Le spectateur verra sans doute venir le retournement de situation avant la fin du film. Et certains seront peut-être frustrés du manque d’initiative des personnages. C’est au final un film très fleur bleu.

Cela reste un film coréen basique, plutot destiné aux ados à mon avis. Peut-être pas le film de l’année mais un bon moment de détente plein d ‘émotions.

Journal de visionnages ~ Novembre 2022

Avec un peu de retard, je trouve enfin le temps de vous publier mes avis sur ce que j’ai pu voir en novembre dernier. Ce sont essentiellement des films vus avec mes ados.

Séries animées :
Demon Slayer saison 2
(série animée fantastique japonaise – Crunchyroll)
Enmu, la première Lune Inférieure, a été chargé de tuer Kamado Tanjirô pour devenir une Lune Supérieure et avoir plus de sang de Muzan. Pendant ce temps, Tanjiro, Zenitsu et Inosuke décident d’acheter des billets pour monter à bord du train de l’infini et ainsi rejoindre Rengoku Kyôjurô, le Pilier de la flamme, dans l’espoir d’en apprendre d’avantage sur la danse du dieu du feu.

Cette saison fait directement suite à la saison 1 On y retrouve le quatuor de chasseurs de démons qui doivent faire face à un train hanté. Je tenterai de vous faire un article complet sur cette saison un peu emberlificotée, mais réussie.

Les Griffins saisons 10 & 11 (série animée humoristique américiane – Disney +)
La famille Griffin habite à Quahog, charmante petite bourgade américaine. Peter, le père, a érigé la fainéantise en philosophie de vie. Lois, la mère, est à la fois la femme au foyer, bonne à tout faire et le cerveau de la famille. Chris, le fils, a hérité de son père ses formes généreuses et ses préoccupations favorites sont manger, surfer sur le web et manger. Megan, la fille, est l’archétype de l’adolescente en crise : elle ne s’aime pas et, en même temps, attend désespérément son prince. Stewie, le petit dernier, a pour ambition de conquérir le monde. Même Brian, le chien, est complètement fou, ou plutôt très intelligent : il parle, philosophe, débat… Bienvenue chez les Griffin !
Les Griffin tentent d’annuler l’achat des billets de loterie dans lesquels Peter a claqué toutes ses économies, mais finissent par remporter le gros lot.

Je ne vous présente plus cette série humoristique américaine dont mon fils est fan, puisqu’elle revient régulièrement dans cette rubrique comme nous explorons les saisons à rebours. Bonne humeur et humour vache garanties !

The Cuphead Show saison 3 (série animée vintage américaine – Netflix)
Partagez les mésaventures de l’impulsif Cuphead et de Mugman, son frère facilement influençable, dans cette série animée basée sur le jeu vidéo à succès.
Cuphead est bien malheureux sans Mugman. Pourra-t-il conclure un pacte avec le diable pour sauver son frère bien-aimé et le ramener à la maison ?

Suite directe à la saison précédente, les aventures de deux tasses à café délirantes issues d’un jeu vidéo populaire reviennent. Un côté vintage qui rend nostalgique, des personnages attachants et droles… Une réussite encore une fois ! Je recommande à tout public.

Films
Spiderman far from home
(film américain de super héros – Netflix)
L’araignée part en voyage scolaire avec ses meilleurs amis Ned, MJ, et le reste de la classe pour des vacances en Europe. Cependant, le projet de Peter de laisser son costume de super-héros derrière lui pendant quelques semaines est rapidement compromis quand il accepte à contrecœur d’aider Nick Fury à découvrir le mystère de plusieurs attaques de créatures qui ravagent le continent !

Avant dernier film de Spiderman, l’univers se complexifie et l’acteur Tom Holland est de plus en plus convainquant. Un très bon film pour les fans du genre.

Black Adam (film américain de super héros – cinéma)
Dans l’antique Kahndaq, l’esclave Teth Adam avait reçu les super-pouvoirs des dieux. Mais il en a fait usage pour se venger et a fini en prison. Cinq millénaires plus tard, alors qu’il a été libéré, il fait régner sa conception très sombre de la justice dans le monde. Refusant de se rendre, Teth Adam doit affronter une bande de héros d’aujourd’hui qui composent la Justice Society – Hawkman, le Dr Fate, Atom Smasher et Cyclone – qui comptent bien le renvoyer en prison pour l’éternité.

Mon fils est un grand fan de The Rock et s’est fait une joie de me trainer au cinéma durant les vacances. Un film de super héros atypique où les thèmes habituels sont abordés à contre pied. De beaux décors, une histoire intéressante (je n’ai jamais lu les comics) et des acteurs convainquant (même Pierce Brosnan que je n’aime pas!) Une scène postgénérique alléchante… Bref, une réussite après de nombreux films de super héros endormissants.

MIB International (film fantastique américain – Netflix)
Les Men In Black ont toujours protégé la Terre de la vermine de l’univers. Dans cette nouvelle aventure, ils s’attaquent à la menace la plus importante qu’ils aient rencontrée à ce jour : une taupe au sein de l’organisation Men In Black.

Dernier film en date de la franchise Men In Black, mes ados ont voulu le regarder pour Halloween. Ne l’ayant jamais vu, je me faisais une joie à passer un bon moment avec le beau Chris Hemsworth (hum…) Si le film est sympa et les effets spéciaux réussis, on est bien loin du duo Will Smith/ Tommy Lee Jones qui était à hurler de rire. Dommage, je suis restée sur ma faim, autant pour l’humour que les aliens qui m’ont paru fades.

Once upon a time in Hollywood (film dramatique américain – Netflix)
En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus.

Alléchée par le casting prestigieux (et Brad Pitt!) ainsi que les critiques (Tarantino se targue d’avoir fait là son meilleur film ever), je voulais aller voir ce film au cinéma… mais je n’ai pas pu. Je me suis donc jetée dessus lors de sa sortie sur Netflix. Mon sentiment reste mitigé, j’ai un peu de mal à dire si j’ai aimé ou non. On retrouve bien là la patte de Tarantino : de l’humour, du décalé, quelques longueurs, des acteurs au top de leur forme, une bagarre finale venue d’une autre planète…. Et un gros pourquoi ? La fin me laisse sur ma faim, j’ai l’impression de n’avoir rien compris au but de ce film à travers sa chute abrupte.

Werewolf by night (film de super héros américain – Disney +)
Par une nuit sans lune, une cabale de chasseurs de monstres se rassemble au redoutable Bloodstone Temple après la mort de leur chef. Au cours d’une cérémonie étrange en sa mémoire, les membres de cette organisation secrète participent à une mystérieuse compétition, au péril de leur vie, dans l’espoir de récupérer une relique magique. Cette course au trésor les conduira à affronter un monstre terrifiant.

Film Marvel spécial halloween. La majeure partie se déroule en noir et blanc et rend hommage aux grands films de monstres d’époque de la Hammer. Un pari audacieux pour un Marvel qui nage totalement à contre courant de ses habitudes. Un hommage délicieux aux films de genre à voir absolument !

Revisionnage de film :
MIB
(film fantastique américain – Netflix)
Chargés de protéger la Terre de toute infraction extraterrestre et de réguler l’immigration intergalactique sur notre planète, les Men in black ou MIB opèrent dans le plus grand secret. Vêtus de costumes sombres et équipés des toutes dernières technologies, ils passent inaperçus aux yeux des humains dont ils effacent régulièrement la mémoire récente : la présence d’aliens sur notre sol doit rester secrète. Récemment séparé de son vieux partenaire, retourné à la vie civile sans aucun souvenir de sa vie d’homme en noir, K, le plus expérimenté des agents du MIB décide de former J, un jeune policier. Ensemble, ils vont affronter une nouvelle menace : Edgar le cafard.

Grande fan de Will Smith, j’avais vu ce film au ciné à sa sortie en 1997. Ayant vu le dernier opus avec mes ados pour Halloween (voir ci dessus), je leur ai également montré le film d’origine, là où tout a commencé… pour qu’ils apprécient l’humour et les effets spéciaux de l’époque. Une réussite, ils se sont bien marrés ! Et pour moi ce fut un plaisir de le revoir.

J’ai actuellement pas mal de visionnages (notamment de séries) en cours et je ne tarderai pas à venir vous en reparler, notamment de la fameuse série coréenne Rookie Cops que j’attends depuis… janvier ! Et qui n’a cessé d’être repoussée pour sa sortie française. Rendez vous prochainement.
Et vous que regardez vous ?

Top 10 des films de Noël

N’étant pas une fan des téléfilms de Noël, vous n’en trouverez pas dans ce top 10. Je vais malgré tout essayer de vous rédiger mon top 10 des meilleurs films de Noël, en ayant vu peu au final. Celui ci bien sur n’implique que mon point de vue.

10- Miracle sur la 34e rue
Doris Walker, employé de la chaîne de magasins Macy, cherche désespérément quelqu’un pour jouer le rôle du Père Noël afin d’animer sa boutique pendant les fêtes. Il embauche finalement Kris Kringle, un hurluberlu qui prétend être le vrai Père Noël. Devant le scepticisme de son employeur, mais aussi de la petite fille de celui-ci, Susan, Kris décide d’aller au tribunal pour apporter publiquement la preuve de son identité.

Un film qui date de 1994 et que j’ai vu il y a très longtemps. Si les souvenirs sont assez flous, je me souviens avoir passé un bon moment grace à son coté original.

9- Piège de cristal
Un policier new-yorkais, John McClane, est séparé de sa femme Holly, cadre dans une puissante multinationale japonaise, la Nakatomi Corporation. Venu à Los Angeles passer les fêtes avec elle, il se rend à la tour Nakatomi où le patron donne une grande soirée. Tandis que John s’isole pour téléphoner, un groupe de terroristes allemands, dirigé par Hans Gruber, pénètre dans l’immeuble.

Un incontournable pour les fans de film d’action… Ayant une sœur fan de Bruce Willis, ce film m’est revenu en mémoire en rédigeant cet article.

8- Les cinq légendes
L’aventure d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires. Emmenées par Jack Frost, un adolescent rebelle et ingénieux, ces cinq légendes vont devoir, pour la première fois, unir leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imaginaire de tous les enfants.

Un ancien film d’animation (2012) que ma fille m’a fait regarder en plein mois d’avril. Un conte sympathique et bien ficelé pour un bon divertissement familial.

7- Casse Noisettes et les quatre royaumes
Tout ce que souhaite Clara, c’est une clé. Une clé unique en son genre, celle qui ouvrira la boîte contenant l’inestimable cadeau que sa mère lui a laissé avant de mourir. À la fête de fin d’année organisée par son parrain, Drosselmeyer, Clara découvre un fil d’or qui la conduit jusqu’à cette précieuse clé … mais celle-ci disparaît aussitôt dans un monde étrange et mystérieux, volé par une souris. Pour retrouver cette clé et restaurer l’harmonie du monde, Clara et le soldat Phillip vont devoir affronter la tyrannique Mère Gingembre qui vit dans le quatrième Royaume, le plus sinistre d’entre tous

Un film de Disney, sorti en 2018, qui ne m’a pas déçue. Les décors ainsi que les costumes sont superbes, les effets spéciaux plutot réussis et le casting alléchant (présence de Keira Knightley ou Morgan Freeman) Le scénario est très fantasy et une libre adaptation du conte bien connu. Là encore, un peu classique et prévisible mais très agréable.

6- Gremlins
Rand Peltzer offre à son fils Billy un étrange animal: un mogwai. Son ancien propriétaire l’a bien mis en garde: il ne faut pas l’exposer à la lumière, lui éviter tout contact avec l’eau, et surtout, surtout ne jamais le nourrir après minuit. Tout tourne au désastre lorsque la petite bête se reproduit.

Un grand classique de mon enfance. Qui a dit qu’on ne pouvait pas mêler horreur et histoire de Noël ?

5- Le Grinch
Il était une fois, niché au coeur d’un minuscule flocon de neige, un village appelé Whoville, dont les heureux habitants ne vivent que pour faire la fête. De tempérament insouciant, ils redoublent d’activité à l’approche de Noël, remplissant leurs réfrigérateurs de victuailles et emballant force cadeaux. Car tout le monde à Whoville aime Noël… tout le monde sauf le Grinch. Le Grinch, dont le seul nom fait trembler les Whos, vit en reclus dans une caverne…

Un autre classique que j’espère revoir cette année en compagnie de mes enfants. Humour et ambiance décalée garantie !

4- Tokyo Godfathers
Gin, un homme ruiné, Hana, une femme transgenre et Miyuki, une adolescente fugueuse, vivent dans la rue. Un soir de Noël à Tokyo, les trois sans-abris trouvent un bébé au milieu des ordures et une clé de consigne de gare dans son couffin. Ils décident alors de retrouver la mère du nouveau-né, qu’ils appellent Kiyoko (soit « enfant pur »). Commence pour eux une formidable aventure qui, par un incroyable concours de circonstances, les confrontera en six jours à leurs passés respectifs.

Un animé japonais de maitre Satoshi Kon, pronant la diversité. Un conte de noel magique au rythme est soutenu. Le spectateur passe par une foule d’émotions, des larmes au rire. Les personnages sont très attachants et plein d’humanisme. Une fable de Noël complètement atypique mais à découvrir d’urgence.

3- Edward aux mains d’argent
Edward Scissorhands n’est pas un garçon ordinaire. Création d’un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d’avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts.

Encore film de ma jeunesse (il est sorti en 1991 en France!) Revu en fin d’année dernière, avec mon œil mature, ce film m’a émotionnée différemment, à la lumière des thèmes de la solitude et de la différence.

2- Harry Potter à l’école des sorciers
Orphelin, Harry Potter a été recueilli à contrecœur par son oncle Vernon et sa tante Pétunia, aussi cruels que mesquins, qui n’hésitent pas à le faire dormir dans le placard sous l’escalier. Constamment maltraité, il doit en outre supporter les jérémiades de son cousin Dudley, garçon cupide et archi-gâté par ses parents. De leur côté, Vernon et Pétunia détestent leur neveu dont la présence leur rappelle sans cesse le tempérament « imprévisible » des parents du garçon et leur mort mystérieuse.
À l’approche de ses 11 ans, Harry ne s’attend à rien de particulier – ni carte, ni cadeau, ni même un goûter d’anniversaire. Et pourtant, c’est à cette occasion qu’il découvre qu’il est le fils de deux puissants magiciens et qu’il possède lui aussi d’extraordinaires pouvoirs. Quand on lui propose d’intégrer Poudlard, la prestigieuse école de sorcellerie, il trouve enfin le foyer et la famille qui lui ont toujours manqué… et s’engage dans l’aventure de sa vie.

Ai je besoin de vous le présenter ? Premier volet d’une saga mythique, à voir et à revoir enc ette période (comme une autre d’ailleurs!) J’aime beaucoup ce premier film qui est frais et enfantin.

1- L’Etrange Noël de M Jack
Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, s’ennuie : depuis des siècles, il en a assez de préparer la même fête de Halloween qui revient chaque année, et il rêve de changement. C’est alors qu’il a l’idée de s’emparer de la fête de Noël…

Sans conteste, l’un de mes films favoris, qu’on soit à Noël ou non. Je ne me lasse pas de le voir et le revoir.

Article rédigé dans le cadre du challenge Il était 10 fois Noël

Et vous quels sont vos films de noel préférés ?

Totoro et l’incident Sayama

Mon voisin Totoro est l’un des plus grand chef d’oeuvre de Miyasaki, écrit en 1988. Mais derrière ce conte mignon se cache un fait divers japonais plutot angoissant.

L’incident Sayama est une histoire vraie qui se passe au Japon en 1963. Le premier mai, Yoshie Nakata, 16 ans, disparaît alors qu’elle revient de l’école. Une demande de rançon est déposée dans la boite aux lettres des parents. Cette lettre demande plus de 2 000 yens à apporter le lendemain à minuit. La police surveille les environs pendant que la sœur de la disparue apporte l’argent. Comme convenu, un homme se présente à minuit, mais s’enfuit sans le butin. La police ne le rattrape pas.

Le 4 mai, le corps de Yoshie est retrouvé enterrée dans une ferme. L’autopsie révèle la trace de viol. Sa sœur ne le supporte pas et se suicide.

Le coupable n’a jamais été attrapé, même si Kazuo Ishikaw a purgé une peine de 31 ans de prison pour ce meurtre. Cet homme a toujours clamé son innocence.

L’histoire sordide fait écho au scénario de Totoro: deux sœurs très liées dont l’une disparaît mystérieusement. Dans le film, l’héroïne s’appelle Satsuki, ce qui signifie le mois de mai en japonais (soit le mois de l’affaire Sayama). Sa jeune sœur s’appelle Mei, qui se prononce comme le mois de may en anglais (et proche aussi de notre mois de mai français).
Totoro est souvent perçu comme une divinité de la forêt. Peut être est -il un shinigami? (dieu de la mort japonais). Dans le shintoïsme, on retrouve de nombreuses créatures comme les kamis (les dieux) ou les yokais (monstres) qu’on retrouve facilement dans les récits de pop culture (mangas, animés…) dont les œuvres du studio Ghibli. (voir mon article sur les Tanukis)

Dans le film, Mei découvre des petits totoros blancs et les suit jusque dans la forêt. Ces créatures ont la faculté de disparaître à la façon d’un fantôme: on les voit devenir transparentes. Mei arrive alors au pied d’un camphrier gigantesque entouré d’une corde. Cette corde, c’est le shimenawa, une corde sacrée dans la religion shintoïste. Elle entoure un arbre ou un rocher pour signifier que c’est le lieu où réside une divinité (kami). De plus, toujours dans cette religion, on utilise le camphre dans les rites funéraires.

Plus tard dans le film, quand Satsuki demande de l’aide à Totoro pour retrouver Mei, ils prennent un bus chat. Il fait défiler les destinations sur son panneau d’affichage. On peut y lire des mots comme cimetière, sanctuaire, lac, Mei, tombeau. On peut donc se questionner: et si Mei s’était noyée dans le lac?

Cela fait écho au début du film: lors de l’emménagement, Mei découvre des noiraudes (Susuwatari en japonais). Ce sont des yokais, sortes de boules de suie vivantes. Mei en attrape une et l’écrase entre ses mains. Dans un autre film Ghibli, le Voyage de Chihiro, on retrouve ces noiraudes. Et Chihiro en écrase une aussi mais on lui dit de vite de conjurer le sort. Donc tuer un yokai semble porter malheur, et ce jusqu’à la mort.

A la fin du film, Mei et Satsuki (accompagnées du bus chat) rendent visite à leur mère malade à Tokyo. Visite particulière, puisque les filles sont assises dans un pin. Elles ne vont pas la voir directement dans la chambre. Elles lui laissent simplement un épis de mais. Seule la mère semble voir les filles sur la branche. Une légende raconte que lorsqu’on est mourant, il est possible de voir les fantômes de nos proches aimants.

Idem quand Satsuki et Mei voient les petits Totoro, puis le plus grand. Elles semblent être les seules à pouvoir le voir puisque leur ami, le petit fils de la voisine, ne les voit pas. Ils ont pourtant le même âge. On ne peut donc pas dire que ces créatures peuvent se rendre visible aux yeux des enfants. Mais peut être aux personnes vouées à mourir bientôt?
On peut se demander alors si Satsuki n’a pas offert sa vie à Totoro pour retrouver sa petite sœur. Ce qui coïnciderait avec le suicide de la sœur de Yoshie.

Certains japonais avaient remarqué ces similitudes troublantes. Le Studio Ghibli a du faire officiellement un démenti en 2007. Mais avouons qu’une entreprise de cet acabit ne peut avouer s’inspirer d’un fait aussi morbide pour la création d’une œuvre qui, au final, reste bien familiale et générant un merchandising important.

Challenge Halloween 2022

Journal de visionnages ~ Septembre 2022

Pour ce mois de septembre, j’ai poursuivi pas mal de séries sans pour autant les finir. Je n’aime pas vraiment la nouvelle stratégie des plateformes qui consiste à ne diffuser qu’un épisode ou deux par semaine. Voici celles que j’ai pu terminer le mois dernier, avec aussi quelques films.

Séries animées

Les Griffins saisons 14 à 16 (série animée américaine comique – Disney +)
La famille Griffin habite à Quahog, charmante petite bourgade américaine. Peter, le père, a érigé la fainéantise en philosophie de vie. Lois, la mère, est à la fois la femme au foyer, bonne à tout faire et le cerveau de la famille. Chris, le fils, a hérité de son père ses formes généreuses et ses préoccupations favorites sont manger, surfer sur le web et manger. Megan, la fille, est l’archétype de l’adolescente en crise : elle ne s’aime pas et, en même temps, attend désespérément son prince. Stewie, le petit dernier, a pour ambition de conquérir le monde. Même Brian, le chien, est complètement fou, ou plutôt très intelligent : il parle, philosophe, débat… Bienvenue chez les Griffin !

Mon fils aime beaucoup les séries animées pour adultes, balançant entre humour et parodie. Nous aimons donc passer un peu de temps ensemble devant ce genre de séries. Sans être fan (je suis une adepte des Simpsons!) j’ai bien ri et bien aimé certains clins d’oeil à la pop culture.

Jojo’s Bizarre Aventure Stone Ocean partie 2 (série animée japonaise fantastique – Netflix)
Cet animé est l’adaptation du manga de Araki Hirohiko publié en 2000 dans le Weekly Shonen Jump au Japon ( Tonkam en France)

Stone Ocean est la 6e partie de Jojo’s Bizarre Adventure. Vous pouvez retrouver mon article complet sur la première partie de Stone Ocean ici. La suite est toujours autant réussie.

Cuphead Show saison 2 (série animée américaine comique – Netflix)
Vu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge
Entre histoires de pirates, bonbons géants et fourches démoniaques, Cuphead et Mugman sont de retour pour une deuxième saison synonyme d’aventures encore plus déjantées.

Egalement tiré d’un jeu vidéo, the Cuphead Show présente des épisodes animés façon vintage. Tout en étant proche du jeu vidéo, c’est une réussite, pleine d’humour et d’action. Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment nostalgique en repensant à Betty Boop et autres Looney Tunes. On s’attache vite aux personnages et on rit devant les rebondissements et les gags. Mon fils, fan de jeu vidéo, a carrément adoré cette adaptation, alors qu’il est très difficile en série. Je recommande à tout public.

Films

Pinocchio (film fantastique américain – Disney +)
Vu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge
La célèbre histoire de ce pantin de bois, Pinocchio, bien décidé à vivre la plus palpitante des aventures pour devenir un vrai petit garçon.

La version action live du Pinocchio Disney de notre enfance. J’attendais beaucoup de ce film et notamment de la prestation de Tom Hanks en Gepetto. Si j’ai passé un bon moment, je trouve malgré tout que le film est bourré d’erreurs. On voit trop les fonds verts, la fée bleue n’est là que pour une scène, Pinocchio sauve tout le monde de Monstro d’une façon ridicule… Et le scénario, pour une fois, s’éloigne du classique Disney. Les scènes au pays des sucreries ont complètement perdu de leur sens moral, puisque Pinocchio ne fait pas vraiment de bêtises et se transforme quand même en âne…. Sans compter la fin qui est totalement différente. Finalement, je suis bien contente de l’avoir vu en streaming et non pas au cinéma.

Luca (film animé fantastique américain – Disney +)
Dans une très jolie petite ville côtière de la Riviera italienne, un jeune garçon, Luca, vit un été inoubliable, ponctué de délicieux gelato, de savoureuses pasta et de longues balades en scooter. Il partage ses aventures avec son nouveau meilleur ami, mais ce bonheur est menacé par un secret bien gardé : tous deux sont en réalité des monstres marins venus d’un autre monde, situé juste au-dessous de la surface de l’eau…

Encore un film Disney, visionné avec ma fille à sa demande. Ne l’ayant pas encore vu, j’ai découvert de magnifiques paysages et des couleurs chatoyantes. Si je ne suis généralement pas fan des Disney de ce style (je préfère les anciens ou avec les animaux comme héros), j’ai été agréablement surprise. Même s’il n’entrera pas dans mes préférés.

Et vous, que regardez vous actuellement ?

Seoul Vibe

Film sud-coréen réalisé par Moon Hyun-sung, sorti sur Netflix le 26 août 2022
Durée : 2h18
Genre et thèmes : action, automobile, drame, comédie, policier
Acteurs : Yoo Ah-in, Go Kyung-pyo, Lee Kyu-hyung, Park Ju-hyun, Ong Seong-wu, Kim Sung-kyun, Moon So-ri et Jung Woong-in
Public adultes et adolescents

Été 1988, la Corée du Sud est prise de fièvre olympique alors que Séoul se prépare à accueillir les jeux. Dans les jours qui précèdent l’événement, une équipe de pilotes et de mécaniciens qui se fait appeler la “Supreme Team de Sanggye-dong” se fait arrêter par le procureur pour ses rodéos urbains et activités illicites. Ce dernier leur propose de devenir des taupes pour convoyer une caisse noire de personnalités VIP contre le blanchiment de leur casier judiciaire.

Le casting est prestigieux : on retrouve Yoo Ah In (vu dans de nombreuses productions telles que Burning ou Hellbound), Ko Kyung Pyo (vu déjà aux côtés de Yoo Ah In dans le drama Chicago Typewriter), Ong Seong Wu (ancien membre du groupe de kpop Wanna One) , Lee Kyu Hyung (All of us are dead ou Goblin) ou encore Oh Jeong Se (qui incarnait un autiste dans It’s ok not to be ok) pour ne citer qu’eux.

Les effets spéciaux reposent essentiellement sur des courses poursuites automobiles et quelques effets pyrotechniques. Ils s’intègrent bien au scénario et ne donnent pas un sentiment d’overdose.

Un film d’action un brin rétro mêlant humour, action et jolies voitures. Pas de temps mort, on ne voit pas passer les deux heures de film. Les nostalgiques des années 80 y trouveront leur compte avec des tenues hip hop colorées, des voitures rétro et des objets du quotidien vintage. La bande son colle parfaitement à l’ambiance, même s’il est plus difficile d’identifier les tubes pour les occidentaux non initiés à la musique coréenne de l’époque.
Un divertissement bien ficelé que je recommande.

Journal de visionnages ~Aout 2022

Je pensais que cet article serait plutôt court comme j’ai passé moins de temps devant les écrans en août. Mais finalement, je me suis bien rattrapée la dernière semaine avec des visionnages en compagnie de mon fils. Voici que j’ai pu regarder en août :

Séries occidentales :

Solar Opposites saison 3 (animation science fiction américaine – Disney +)
La planète Schlorp était une Utopie parfaite. Après qu’un astéroïde l’ait détruite intégralement, cent adultes et leur répliquant (ainsi qu’un Pupa) sont partis à travers la galaxie à la recherche d’une nouvelle maison. C’est ainsi que les Solar Opposites se sont échoués sur Terre, une planète surpeuplée. Alors que Korvo cherche à réparer leur vaisseau afin de repartir, les trois autres s’adaptent à la vie humaine.
Certains épisodes présentent une histoire parallèle autour d’humains miniaturisés par les enfants Solar Opposites, vivant dans une sorte d’univers post-apocalyptique dans le mur de la chambre des ados.

Cette série pour adultes américaine est produite par les papas de Rick et Morty. C’est ce qui nous a motivé à y jeter un œil. Si l’humour noir, la violence, le sexe y sont toujours présent, l’accent est plutôt mis sur la critique de la société américaine. C’est moins léger que Rick et Morty, et beaucoup moins popculture. Cela m’a donc moins plus (trop de sexe inutile à mon goût et pas assez de rigolade, ni de clins d’oeil) Elle n’en est pas moins une bonne série.

Loki Saison 1 (super héros science fiction – Disney +)
Cette série Disney+ Original se déroule après les événements relatés dans AVENGERS: ENDGAME. Elle met en scène le dieu de la malice juste après qu’il se soit affranchi de son frère Thor.
Après avoir ramassé le Tesseract dans Avengers : Endgame, Loki se retrouve convoqué devant le Tribunal des Variations Anachroniques (TVA), une organisation bureaucratique kafkaïenne hors du temps et de l’espace.

Une mini série que j’ai bingewatché avec mon aînée. Je ne suis pas très marvel mais j’aime bien le coté humoristique et décalé des films Thor, et notamment du personnage de Loki. Appréciant les histoires d’univers parallèles, de timelines et autres sujets de physique quantique, j’étais curieuse de voir ce que cette série proposait. J’ai globalement bien aimé son approche et j’ai passé un bon moment. La suite est prévue pour l’été prochain.

Pistol (biopic musical britannique – Disney +)
L’histoire d’une insurrection musicale, celle des Sex Pistols, telle que l’a vécue Steve Jones, le guitariste et fondateur du groupe. Ses souvenirs hilarants, émouvants et parfois déchirants nous font revivre, dans un récit kaléidoscopique, trois des années les plus extraordinaires, les plus chaotiques et les plus obscènes de toute l’histoire de la musique, ou comment un groupe de jeunes prolétaires boutonneux, turbulents et « sans avenir » a fait trembler l’ordre établi, failli renverser le gouvernement, et révolutionné la musique et la culture populaire.

Une mini série britannique basée sur la biographie de Steve Jones, le guitariste des Sex Pistols. J’aime beaucoup les biopics et la musique britannique. Je me suis donc régalée avec cette série punchy qui semble proche de la réalité pour ce que j’en sais. Les acteurs sont convaincants et plutôt bien choisis.

Rick et Morty Saison 5 (animation science fiction américaine – Netflix)
La série suit les mésaventures de Rick Sanchez, un scientifique cynique et fantasque, et de son petit-fils, Morty Smith, perturbé et facilement influençable, qui partagent leur temps entre une vie domestique et des aventures interdimensionnelles.

Après avoir vu les 4 premières saisons en mai dernier, j’ai eu l’agréable surprise de voir débarquer la cinquième récemment sur Netflix. Pour rappel, la série provient d’une courte parodie animée reposant sur la trilogie de films « Retour vers le futur », créée par Roiland pour Channel 101, un festival de court métrage cofondé par Harmon. Et c’est une grande réussite. Animation pour adulte (on retrouve de nombreuses allusions sexuelles et pas mal de violence), celle-ci dépote par son humour noir et ses incalculables clins d’oeil parodiques au monde de la pop culture. Tout est passé au vitriol et c’est purement jouissif ! Je ne peux que vous conseiller vivement si vous êtes dans ce genre de trip et que vous ne connaissez pas.

Films asiatiques :
Carter (film coréen d’action – Netflix)
Un flop dont je vous ai parlé la semaine dernière. A relire par ici.

Seoul Vibe (film coréen d’action – Netflix)
Là par contre, une grosse réussite ! Je vous invite à lire l’article consacré à ce film d’action.

Film occidental :
Zootopie (animation -Disney +)

Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde y a sa place. Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable petite lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque …

Ma fille a décidé de regarder ce film d’animation durant les vacances. Peu fan de policier, je ne m’étais pas penchée sur celui-ci… à ma plus grande erreur ! Un film aux décors magnifiques et aux personnages adorables (ou détestables selon) Une histoire empreinte de féminisme, une ode à la différence et à l’intégration.

J’ai beaucoup de séries actuellement en cours, comme par exemple Alchemy Of Souls et Les Héritiers de la Nuit. Je vous en reparlerai sans doute à l’automne quand j’aurai fini leurs nombreux épisodes ! Ca sent Halloween !!

Carter

Film coréen de Jeong Byeong Gil, sorti le 5 août 2022 sur Netflix
Durée : 2h12
Genre et thèmes : action, thriller, espionnage
Acteurs : Joo Won, Bo-min Kim, Sung-jae Lee
Interdit au moins de 18 ans

Un homme se réveille amnésique. Dirigé par une voix mystérieuse provenant d’un dispositif implanté dans son oreille, il se lance dans une périlleuse mission de sauvetage alors que la Corée du Nord et les Etats Unis sont rongés par un virus mystérieux.

Nouveau film d’action diffusé cet été sur Netflix, la bande annonce était alléchante. Un peu rebutée par la durée, je me suis malgré tout lancée… à mon plus grand regret !

Si le scénario est bien ficelé et prometteur (un peu à la façon de La Mémoire dans la Peau, pandémie en plus), la réalisation est toute autre. Le film bénéficie d’une pléiade de scènes d’actions en tout genre : Carter se bat avec toutes les armes possibles (armes à feu, serpette, ses poings,…) en hélicoptères, en moto, en train… Un véritable catalogue de ce qui se fait dans les films d’action ! D’ailleurs ces scènes sont très longues, tellement que je finis toujours par en décrocher. Je n’aime pas non plus la façon dont celles-ci sont filmées : souvent à la troisième personne, on se croirait dans un jeu vidéo. La caméra bouge énormément, dans tous les sens, roule et tourne sur elle même, que ce soit dans les airs ou bien sous les véhicules… avec des prises très rapides. (à l’épaule du cameraman comme avec un drone) Mal de mer assuré ! Et personnes épileptiques ou sensibles, veuillez quitter la salle.

Ces scènes regorgent de violence. Après la scène d’ouverture qui explique la situation, on est directement plongé dans un bain de sang : Carter atterrit dans un bain public où il égorge tout le monde. Si vous aimez voir des hommes presque nus s’entre-tuer et le sang gicler, vous allez vous régaler ! Cette surenchère de violence à tour de bras déshumanise complètement les personnages. On se croirait dans un shoot them up où le seul but est de faire un carnage… Pas non plus d’empathie pour la petite fille à sauver qui passe son temps suspendue dans les airs, que ce soit à une fenêtre, au bord du train ou dans un van.

Tout ceci combiné à foule d’effets spéciaux et explosifs en tout genre. Mission Impossible fait office de gentille comédie réaliste comparée à ce film.

Bref, vous l’aurez compris, une véritable perte de temps, d’autant plus que la fin est complètement improbable (et ouverte) Si quelqu’un l’a apprécié, je serais ravie de lire son avis.