Partie seule dans un lieu reculé pour les vacances, Lina se perd dans un épais brouillard dans la forêt. Lorsque la brume se dissipe enfin, la jeune fille découvre au coeur de celle-ci un village incongru… peuplé de personnages mystérieux et hauts en couleur. Coincée dans la pension d’une vieille mégère à la tête bien trop grosse, Lina va alors devoir travailler dans des boutiques plus extravagantes les unes que les autres pour regagner sa liberté au cours d’un voyage d’apprentissage rythmé par des rencontres inoubliables.
Sachiko Kashibawa est une auteure japonaise de fantasy jeunesse très prolifique : elle a écrit plus de soixante dix œuvres. La Cité des Brumes Oubliées est le premier traduit en France.
Sachiko Kashibawa
Aux prémices du Voyage de Chihiro des studios Ghibli était ce roman jeunesse… On y retrouve une jeune héroine à queue de cheval perdue dans un monde enchanté gouverné par une vieille dame accariatre à la tête démesurée. Nul besoin d’avoir vu le long métrage pour apprécier ce livre. La ressemblance est assez floue. L’auteure se targue de s’inspirer de Mary Poppins (sans doute pour le parapluie magique) et d’autres romans fantasy jeunesse. Un roman initiatique plein de tendresse, de poésie, d’étrangeté et d’aventure. Un autre monde magique loin du modernisme empreint de technologie. Une plume abordable avec un vocabulaire simple et plaisant.
Le roman est court. Il se lit rapidement mais avec un réel plaisir. Une petite bulle cocooning magique. Un régal pour les jeunes lecteurs et les moins jeunes.
Informations supplémentaires : Ynnis éditions – 144 pages – à partir de 12 ans – publié en octobre 2021
Mon voisin Totoro est l’un des plus grand chef d’oeuvre de Miyasaki, écrit en 1988. Mais derrière ce conte mignon se cache un fait divers japonais plutot angoissant.
L’incident Sayama est une histoire vraie qui se passe au Japon en 1963. Le premier mai, Yoshie Nakata, 16 ans, disparaît alors qu’elle revient de l’école. Une demande de rançon est déposée dans la boite aux lettres des parents. Cette lettre demande plus de 2 000 yens à apporter le lendemain à minuit. La police surveille les environs pendant que la sœur de la disparue apporte l’argent. Comme convenu, un homme se présente à minuit, mais s’enfuit sans le butin. La police ne le rattrape pas.
Le 4 mai, le corps de Yoshie est retrouvé enterrée dans une ferme. L’autopsie révèle la trace de viol. Sa sœur ne le supporte pas et se suicide.
Le coupable n’a jamais été attrapé, même si Kazuo Ishikaw a purgé une peine de 31 ans de prison pour ce meurtre. Cet homme a toujours clamé son innocence.
L’histoire sordide fait écho au scénario de Totoro: deux sœurs très liées dont l’une disparaît mystérieusement. Dans le film, l’héroïne s’appelle Satsuki, ce qui signifie le mois de mai en japonais (soit le mois de l’affaire Sayama). Sa jeune sœur s’appelle Mei, qui se prononce comme le mois de may en anglais (et proche aussi de notre mois de mai français). Totoro est souvent perçu comme une divinité de la forêt. Peut être est -il un shinigami? (dieu de la mort japonais). Dans le shintoïsme, on retrouve de nombreuses créatures comme les kamis (les dieux) ou les yokais (monstres) qu’on retrouve facilement dans les récits de pop culture (mangas, animés…) dont les œuvres du studio Ghibli. (voir mon article sur les Tanukis)
Dans le film, Mei découvre des petits totoros blancs et les suit jusque dans la forêt. Ces créatures ont la faculté de disparaître à la façon d’un fantôme: on les voit devenir transparentes. Mei arrive alors au pied d’un camphrier gigantesque entouré d’une corde. Cette corde, c’est le shimenawa, une corde sacrée dans la religion shintoïste. Elle entoure un arbre ou un rocher pour signifier que c’est le lieu où réside une divinité (kami). De plus, toujours dans cette religion, on utilise le camphre dans les rites funéraires.
Plus tard dans le film, quand Satsuki demande de l’aide à Totoro pour retrouver Mei, ils prennent un bus chat. Il fait défiler les destinations sur son panneau d’affichage. On peut y lire des mots comme cimetière, sanctuaire, lac, Mei, tombeau. On peut donc se questionner: et si Mei s’était noyée dans le lac?
Cela fait écho au début du film: lors de l’emménagement, Mei découvre des noiraudes (Susuwatari en japonais). Ce sont des yokais, sortes de boules de suie vivantes. Mei en attrape une et l’écrase entre ses mains. Dans un autre film Ghibli, le Voyage de Chihiro, on retrouve ces noiraudes. Et Chihiro en écrase une aussi mais on lui dit de vite de conjurer le sort. Donc tuer un yokai semble porter malheur, et ce jusqu’à la mort.
A la fin du film, Mei et Satsuki (accompagnées du bus chat) rendent visite à leur mère malade à Tokyo. Visite particulière, puisque les filles sont assises dans un pin. Elles ne vont pas la voir directement dans la chambre. Elles lui laissent simplement un épis de mais. Seule la mère semble voir les filles sur la branche. Une légende raconte que lorsqu’on est mourant, il est possible de voir les fantômes de nos proches aimants.
Idem quand Satsuki et Mei voient les petits Totoro, puis le plus grand. Elles semblent être les seules à pouvoir le voir puisque leur ami, le petit fils de la voisine, ne les voit pas. Ils ont pourtant le même âge. On ne peut donc pas dire que ces créatures peuvent se rendre visible aux yeux des enfants. Mais peut être aux personnes vouées à mourir bientôt? On peut se demander alors si Satsuki n’a pas offert sa vie à Totoro pour retrouver sa petite sœur. Ce qui coïnciderait avec le suicide de la sœur de Yoshie.
Certains japonais avaient remarqué ces similitudes troublantes. Le Studio Ghibli a du faire officiellement un démenti en 2007. Mais avouons qu’une entreprise de cet acabit ne peut avouer s’inspirer d’un fait aussi morbide pour la création d’une œuvre qui, au final, reste bien familiale et générant un merchandising important.
En octobre se poursuivent les challenges halloweenesques auxquels je participe avec plaisir. Une fois encore, de nombreux visionnages au compteur. Afin de ne pas vous lasser, je vous propose donc deux articles distincts. On commence aujourd’hui avec les écrans.
Visionnages de films : Le bal des folles (drame français – Amazon Prime) Vu dans le cadre du Haunted Reading Bingo Après avoir révélé à sa grand-mère qu’elle entre en relation avec des esprits, Eugénie est amenée de force par son père à l’hôpital de la Salpêtrière. Les femmes qui y sont internées sont les cobayes des thérapeutes masculins. Notamment le fameux docteur Jean-Martin Charcot, qui a mené des recherches sur l’hystérie et qui est considéré comme un pionnier de la neurologie.
Je ne suis pas très fan de films français en règle générale, sauf pour ce qui touche à l’historique. Ici, c’est une adaptation du roman de Victoria Mas. Bien que je n’ai pas lu ce dernier, j’ai beaucoup apprécié le film plein d’émotions et glaçant. Je vous le recommande si vous aimez ce genre.
Halloween 5 (horreur américain – Netflix) Vu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge Un an a passé depuis que Michael Myers a tenté de tuer sa nièce Jamie. Poursuivi par la police, il tombe dans une fosse, s’enfuit par un canal, longe une rivière et est recueilli. par un ermite. À son réveil, il tue celui ci et reprend sa traque. À Haddonfield, Jamie, devenue muette, est soignée dans un hôpital à la suite de son agression envers sa mère adoptive. Elle était alors sous le contrôle de son oncle Michael. C’est cette connexion entre eux que compte utiliser le Dr. Loomis pour stopper le tueur d’Halloween.
J’avoue ne pas aimer ce genre de film , d’autant plus qu’il a mal vieilli (Il date de 1989) et est plus risible qu’effrayant, selon moi. Mais mon ado est dans sa période « films d’horreur » et ne veut se poser avec moi devant un film qu’à cette condition. Je cède pour passer du temps avec lui 😉
Mais aussi : Les Muppets Haunted Mansion (comédie musicale américaine – Disney+) Vu dans le cadre du Haunted Reading Bingo Je vous ai rédigé un article pour vous raconter ma soirée halloween spéciale sur Disney+, avec le visionnage de ce film ainsi que des courts métrages Disney pour les plus jeunes. Mais qui m’ont bien régalée également.
Revisionnages : Scream 2 (horreur américain – VOD) Vu dans le cadre du Haunted Reading Bingo Sidney Prescott, une des réelles survivantes du premier massacre, s’est inscrite à la fac de Windsor où elle apprend l’art dramatique, avec son ami Randy. Suite à un nouveau fait divers, la jeune femme prend peur et ne peut à nouveau plus faire confiance. Surtout qu’un meurtre intervient dans l’enceinte même du campus.
Tout comme ci dessus, un autre film que j’ai regardé avec mon ado qui est fan de la franchise. Pour celui-ci, j’ai été moins réticente car à l’époque (sorti en 1997) j’aimais bien aussi les slasher movies.
Visionnages de séries : De l’autre côté (fantastique jeunesse – Disney+) Vu dans le cadre du Haunted Reading Bingo Le collège semble être un lieu horrible. Mais pour Jess, Josh et Marco, leur école est réellement le pire endroit du monde…
Cette série est un peu la version « Les contes de la crypte » pour les 9/13 ans. Chaque épisode peut se regarder indépendamment et traite de sujet touchant ce public (famille, décès, puberté, harcèlement scolaire, réseaux sociaux…) à la sauce fantastique (sorcellerie, extraterrestres, voyage dans le temps,…) A noter que la série de base sur les comics de RLStine, l’auteur de « Chair de Poule » et « Benjamin Stilton ».
Castlevania saison 4 (animé américain – Netflix) Vu dans le cadre du Haunted Reading Bingo L’ombre de Dracula devient omniprésente tandis que Belmont et Sypha enquêtent sur des projets de résurrection du fameux vampire. Alucard peine à accepter son humanité.
Dernière saison de la franchise inspirée du jeu vidéo éponyme. Elle boucle l’histoire générale mais fait directement suite à la saison 3. Là encore, j’ai apprécié scénario et animation.
Film d’animation japonais d’1h45 sorti en juillet 1989 au Japon et en mars 2004 en France Disponible sur Netflix depuis février 2020 Réalisé par Hayao Miyazaki Animé par le Studio Ghibli et le Studio Hibari Genre et thème : aventure, comédie, drame, magie
Comme toutes les sorcières qui atteignent l’âge de 13 ans, Kiki doit quitter ses parents et s’établir pendant un an dans une autre ville, en vivant et en exerçant un métier lié à son état de sorcière. Dans la ville de Koriko, Kiki, accompagnée de son chat noir Jiji, s’installe au dessus d’une boulangerie et lance un service de livraison grace à son balai volant.
Cet animé culte est issu du premier roman des quatre tomes « Majo no Takkyubin » de Kanodo Eiko. A noter que ces romans viennent de paraître en traduction française (mai 2019 chez Ynnis Editions pour le premier tome)
Un animé tout doux sur l’adolescence, l’émancipation et la confiance en soi. Un film initiatique poétique se déroulant en Occident, peut-être en Italie. Il reste malgré tout assez léger par rapport aux autres productions du studio Ghibli.
Les scène de la vie quotidienne sont d’une grande justesse. Certains spectateurs sont un peu frustré du fait que la seule magie présente dans ce film soit l’aptitude de voler sur un balai. Effectivement, Kiki n’a pas d’autres pouvoirs. Elle ne sait pas créer des sorts par exemple et n’hésite pas à tout faire (notamment le ménage) pour gagner de l’argent. C’est un peu dommage car la primauté du réalisme donne un rythme lent à l’histoire. Cela manque de rebondissements.
Pour ce coté léger et ce « manque » de magie, peut-être est-ce du au fait que ce film ne raconte que le début de la saga ? N’ayant pas lu les livres, je ne saurais répondre. Ou bien car ce n’est que le quatrième long métrage du Studio ? Celui ci gagnant en magie et en sous texte écologique avec ses réalisations. A regarder à tout âge pour passer un agréable moment.
Film d’animation japonais de Hayao Miyazaki sorti au cinéma en janvier 2005 A partir de 8 ans
La jeune Sophie, âgée de 18 ans, travaille sans relâche dans la boutique de chapelier que tenait son père avant de mourir. Lors de l’une de ses rares sorties en ville, elle fait la connaissance de Hauru le Magicien. Celui-ci est extrêmement séduisant, mais n’a pas beaucoup de caractère… Se méprenant sur leur relation, une sorcière jette un épouvantable sort à Sophie et la transforme en vieille femme. Accablée, Sophie s’enfuit et erre dans les terres désolées. Par hasard, elle pénètre dans le Château Ambulant de Hauru et, cachant sa véritable identité, s’y fait engager comme femme de ménage. Cette » vieille dame » aussi mystérieuse que dynamique va bientôt redonner une nouvelle vie à l’ancienne demeure. Plus énergique que jamais, Sophie accomplit des miracles. Quel fabuleux destin l’attend ? Et si son histoire avec Hauru n’en était qu’à son véritable commencement ?
Le roman Ce long métrage s’inspire du roman de fantasy jeunesse de Diana Wynne Jones, publié en 1986. Il est le premier tome de la trilogie qui tourne autour de Hurle et Sophie. L’édition moderne de 2020 a nommé cette trilogie: la trilogie de Hurle.
Synopsis du roman : Sophie Chapelier a 18 ans. Elle est l’aînée de trois sœurs vivant à Halle-Neuve, une ville du royaume d’Ingary dans lequel la magie fait partie intégrante de la vie. Sophie, étant l’ainée, est persuadée que son destin est scellé et qu’elle ne réussira jamais à accomplir de grandes choses. Ses trois sœurs, ayant été envoyées en apprentissage, Sophie est résignée à un avenir ennuyeux à la tête de la chapellerie familiale. Sans le savoir, elle est capable de donner vie aux objets, notamment aux chapeaux qu’elle confectionne, ce qui lui vaut une grande popularité. En allant voir sa petite sœur Lettie à la pâtisserie où elle travaille, Sophie fait la rencontre d’un homme très beau mais aussi très étrange. Le lendemain, sa vie bascule lorsque la puissante sorcière du désert fait irruption dans la boutique et transforme la jeune fille en une vieille dame. Sophie s’enfuit et trouve du travail en tant que femme de ménage dans le château du magicien Hurle. Sur le chemin, elle rencontre un épouvantail qu’elle nomme « navet ». Celui-ci lui fait peur tout au long de l’aventure. Un poème est intégré à l’intrigue et joue un rôle significatif. Il s’agit de « Go and Catch a Falling Star » par John Donne (1572–1631). Ce poème est en fait la malédiction lancée par la sorcière du désert à Hurle.
Différences et similitudes entre le roman et le film : J’ai d’abord lu le roman (que j’ai adoré) avant de revoir le film. J’avais vu ce dernier avec ma fille il y a une dizaine d’années mais il ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, contrairement à des films Ghibli comme Totoro ou Le Royaume des Chats, par exemple.
Hurle est le nom francisé de Hauru (en japonais, un peu compliqué à prononcer pour nous : Ha-o-rou). De plus, « Hurle » peut avoir un sens caché pour nous, avec le verbe hurler. Bien que le magicien soit plutot calme, le verbe fait partie de la magie.
De même pour les autres personnages, j’ai noté quelques différences. Dans l’animé, Mickael est un enfant. Mais je n’ai pas eu cette impression dans le roman puisqu’il tombe amoureux de la sœur de Sophie. Je l’imaginais jeune homme . Mais le plus dérangeant, c’est la quasi disparition des personnages secondaires dans l’animé. C’est plus que dommage pour la famille de Sophie : la mort de son père et ses liens avec ses sœurs sont l‘amorce du roman. Cela a de l’importance dans la suite de l’histoire.
Idem, je n’ai pas aimé la version Miyazaki de la sorcière des steppes : dans l’animé, elle n’est plus la grande méchante de l’histoire. Au contraire, elle est rapidement réduite à une vieille bonne femme qui perd la boule. L’antagoniste est une autre sorcière, aux côtés du roi. C’est Madame Soliman. Alors que dans le roman, Soliman est un homme bon, enchanteur royal qui a disparu en se rendant dans le désert pour affronter la sorcière. C’est également un point important de l’histoire qui a été modifié.
Calcifer, le démon du foyer, est un personnage important. D’après le roman, je l’imaginais comme une flamme ressemblant au visage d’Hadès de Disney (hé bien oui, chacun ses références!) alors que dans l’animé il a un coté pokemon mignon. Cela occulte complètement son coté démoniaque (ne reste que son coté magique) Tout ce côté « lissage » des personnages m’a déçue, je dois l’avouer.
Cette histoire se déroule durant la seconde guerre mondiale. Si le roman se passe partiellement au Royaume Uni, Miyazaki adopte le point de vue japonais dans son long métrage. Comme bien souvent, il exprime sa tendance anti militariste. Les méchants sorciers sont l’incarnation d’une utilisation perverse de la technologie. On voit son amour de la nature avec Sophie qui se ressource dans les montagnes et la verdure. Un point de vue moderne qu’on ne peut qu’applaudir.
Dans les deux œuvres, la transformation physique de Sophie est un sortilège qui extériorise son état d’esprit. En effet, la jeune fille se sent prisonnière de son destin. Elle s’y résigne et agit déjà comme une grand-mère alors qu’elle n’a que dix huit ans. Hurle lui fait oublier peu à peu ces préjugés. Elle commence même à ressentir des sentiments forts : que ce soit l’appartenance à une famille au château, ou bien simplement de l’amour pour Hurle. Ce qui explique les fluctuations de son apparence dans l’animé (Des métamorphoses inconscientes qui n’existent pas dans le roman) Elle trouve ainsi sa place. Le rapport à l’autre est la clé de sa quête identitaire. Celle-ci ne pourra être pleinement accomplie que si elle arrive à s’accepter elle-même mais surtout s’accepter envers les autres.
Ce thème peut également s’appliquer au personnage de Hurle. Et ce encore plus dans le long métrage, puisqu’il se transforme en une sorte de volatile géant lors de la guerre et parvient à redevenir humain grace à la confiance et l’amour de Sophie.
Pour revenir au roman, dans la nouvelle traduction parue en 2020 (et celle que j’ai lue), l’orthographe de quelques noms changent par rapport à la version originale : Miss Angorianne devient Mlle Angorian, Mégane devient Megan, Marie devient Mari et la pâtisserie des Savarin devient Cesari. Hurle devient maitre Jenkins (non plus Berlu) côté porte du port (aux Havres) par alignement sur le choix de l’adaptation des Studios Ghibli. Magnecour devient Fort-Royal et le magicien Sulliman devient Soliman.
La trilogie de Hurle : le château des nuages Publié en 1992, ce second roman est plus ou moins la suite du premier. L’histoire se déroule dans le même monde bien qu’elle soit centrée sur Abdullah, un jeune marchand de tapis d’orient. L’intrigue est basée sur les histoires des mille et une nuits . Abdullah, un jeune marchand de tapis, mène une vie sans relief dans le sultanat de Rajput, jusqu’au jour où il acquiert un tapis magique. Transporté jusqu’à un jardin merveilleux, il y découvre Fleur de la Nuit, la princesse de ses rêves, qui est aussitôt enlevée par un effroyable djinn…
Autant j’ai adoré le premier tome (comme vous avez pu le deviner ci dessus), autant je me suis ennuyée dans celui-ci. Je n’y ai pas retrouvé la magie (au sens propre comme au figuré) de l’histoire de Sophie. J’ai seulement commencé à l’apprécier au deux-tiers, lorsqu’apparaissent enfin les personnages du premier volume. Je n’ai jamais été très friande de contes orientaux (pas fan d’Aladdin chez Disney non plus), j’ai beaucoup de mal à m’y identifier. Je ne sais pas pourquoi. Par conséquent, je l’ai lu ce volume en sautant pas mal de passages.
Un troisième tome est paru uniquement en anglais House of Many Ways en 2008. J’espère qu’il sera traduit chez nous prochainement.
Le challenge de Rattrapage de films ! est organisé depuis 3 ans par le blog de Luthien. Après avoir participé au calendrier de l’avent des dramas ce décembre, je me suis inscrite à ce challenge. L’objectif est de regarder des films asiatiques du 1er janvier au 31 décembre 2021. Tous les films asiatiques peuvent donc être comptés s’ils respectent les conditions suivantes : le film doit être une production asiatique (c’est-à-dire avec une réalisation asiatique) et durer plus de 60 minutes. Les films d’animation et live sont acceptés, les SP et courts-métrages ne le sont pas. Les revisionnages sont aussi comptabilisés même s’il est plus intéressant de sortir des films de sa wishlist. Plusieurs points sont distribués selon différents critères, mais pour cela je vous laisse consulter le règlement directement sur le blog de Luthien si vous êtes intéressé.
Comme j’ai constaté avoir regardé peu de film en 2020, j’espère que ce challenge va m’aider à pallier à ce manque et à « vider » ma wishlist. Je me suis fixée comme objectif de regarder un film asiatique par mois et atteindre le second pallier du challenge, soit 50 points.
Je vous indiquerai ici mes visionnages et points gagnés au fur et à mesure de mon avancée : Janvier : J’ai regardé The Call (8 points) Cliquez sur le lien!
(1 point de visionnage + 3 points bonus: Héros avec son animal domestique)
En novembre, j’atteins le pallier de 51 points sur 50. Challenge réussi! Malgré tout je me suis octroyé un dernier visionnage en décembre: Tokyo Godfathers
(3 points) Soit un total de 54 points/50 pour l’année. Je pense refaire ce challenge en 2022 ainsi que garder le même pallier.
En avril ,tout le monde au Japon a les yeux rivés vers les sakuras. C’est un événement national attendu par beaucoup de Japonais et de touristes pour faire la fête, réaliser des photos et profiter de la beauté du décor offert par les cerisiers japonais !
Avec NihonBox, box de produits japonais importés, un peu de cette magie à travers plusieurs produits en lien avec les sakuras, à travers un thème « Hanami/EXTRA ». Plus de la moitié des produits de la box ravira les amoureux de cerisiers japonais, alors que les autres combleront les collectionneurs et les fans d’animation. Pour la première fois ,des objets Fate/EXTRA, Jojo’s Bizarre Adventure et pour certains Ponyo sont inclus dans cette box. Page facebook :https://www.facebook.com/NihonBox.FR/ Eshop : www.nihonbox.com Le concept :
Chaque box contient au moins 6 objets sélectionnés par l’équipe de passionnés de Nihonbox, directement au Japon, avec un mélange d’objets anime/manga et traditionnels. Nihonbox propose deux boxes distinctes. Une première avec des goodies venus directement du Japon et l’Umaibox avec des gourmandises. (que vous pouvez découvrir également sur ce blog)
La box d’Avril:
La box de mai :
Le thème est « DARK & FANTASY » et mettra à l’honneur des mangas comme Black Butler, Bleach, The Promised Neverland, Hunter X Hunter.
Connaissez vous l’animé Kiki la petite sorcière du Studio Ghibli sorti en 1989? C’est un incontournable de l’animation japonaise. A Kyushu, dans la préfecture d’Oita, au cœur du « village européen » Yufuin, les trouve une boutique un peu particulière… En effet, il s’agit de « Gutiokipanja », soit la célèbre boulangerie du film Kiki la petite sorcière! Une reproduction plutôt fidèle à l’originale, au sein de laquelle on vend des viennoiseries et pains en tout genre ‘pour de vrai’.
C’est sans doute un peu marketting mais c’est réussi et ça donne vraiment envie de gouter à leurs viennoiseries.