Valkyrie Apocalypse Tomes 13 à 18

Les Dieux perdent patience. Entre guerres et pollution, les humains n’évoluent pas dans le bon sens et passent leur temps à semer le chaos. Ils décident donc à l’unanimité d’anéantir l’humanité en déclenchant l’apocalypse. Seules les Valkyries refusent ce jugement. Leur aînée, Brunehilde, leur propose d’avoir recours au Ragnarok, un affrontement ultime entre treize divinités et treize champions de l’humanité. En manque de divertissement, ils acceptent. 

Pour relire mon avis sur le début du manga (les cinq premiers tomes), c’est ici.
Et pour la première saison de l’animé, c’est ici.

Le combat entre Bouddha et Zerofuku se termine de façon imprévue : alors que le plus jeune reprend sa forme originelle, une chose à l’allure repoussante prend possession de son corps. Dans l’assemblée, personne n’est en mesure de dire de qui il s’agit. Personne sauf Hadès ! Pour Bouddha, un nouvel affrontement débute : il doit libérer Zerofuku de l’emprise du roi démon Mara. L’union des deux protagonistes ne parvient pas malgré tout à ramener le dieu du bonheur parmi les siens, mais l’humanité tient désormais une chance de survie !

Avec trois victoires et trois défaites, le prochain match promet d’être particulièrement tendu. Hadès, le roi des Enfers, décide de descendre dans l’arène venger son jeune frère Poséidon, qui avait perdu face à Kojiro Sasaki. Hélas pour lui, le champion humain, Qin Shi Huan,g, est un adversaire à la force et au style de combat impressionnants. Malgré tout, grâce à une technique à la puissance démesurée, la divinité parvient à faire tomber le bandeau qui cachait les yeux de son ennemi, révélant ainsi le regard du premier empereur de Chine. Malgré sa force exceptionnelle, Hadès est forcé de reconnaître que son rival est particulièrement coriace. Il n’hésite alors pas à recourir à son arme la plus redoutable : Ichor Desmos, la lance aux quatre sangs. Malheureusement pour les Dieux, Qin Shi Huang est plus fort et donne l’avantage aux humains.

Fou de rage, Adamas s’en prend à Brunehilde, sauvée in extremis par Belzébuth. Celui-ci entre dans l’arène et affronte un homme qui a jadis repoussé les limites de la connaissance humaine, Nikolaz Tesla. Le combat entre l’ombre et la lumière fait rage pour ce huitième match. Nikola Tesla va devoir user de tous ses talents de scientifique pour venir à bout du sinistre Belzébuth dont le seul but est de parvenir à être tué pour expier ses péchés. Seulement, son pouvoir est tel et sa malédiction si terrible, que rien ni personne n’a encore réussi à exaucer son triste vœu.

Le tome 13 reprend l’histoire là où la saison 2 de l’animé s’est terminée. C’est donc avec plaisir que j’ai découvert la suite des combats mythiques entre l’humanité et les dieux.

D’ailleurs les affrontements sont très vifs. Ce qui se traduit par des cases pleines de traits et d’onomatopées. Ils ont un côté jeu vidéo, faisant penser à des licences comme Jump Force par exemple.

Si cela peut sembler chargé pour certains lecteurs, les dessins restent beaux, que ce soit les personnages ou les arènes qui changent en fonction des protagonistes. J’ai beaucoup apprécié celles dédiées à Hadès et à Belzébuth, avec leur petit côté gothique bien travaillé.

On y trouve donc de nouveaux personnages pour les combats, mais également en dehors. Comme c’est le cas pour Nostradamus qui est ici représenté comme un enfant terrible qui a tenté de détruire le bifrost. C’est une conception unique. On découvre encore Qin Shi Hang, premier empereur de Chine qui utilise l’art martial Chiyou. J’avoue manquer de connaissances pour dénouer la fiction de la réalité pour ce personnage, d’autant plus que ce manga ne se veut pas historique et modèle l’Histoire pour ses besoins.

L’armure de Nikola Tesla (réalisée grâce au volundeer) me fait penser un peu à celle d’Ironman. Je confesse avoir un peu de mal avec ce personnage, même si le flash-back sur son enfance le rend un brin attendrissant. Je suis plus touchée par son antagoniste Belzébuth, sa malédiction et sa solitude. J’aime aussi beaucoup son charadesign qui est proche des vampires.

Chaque combat met en relief l’importance de l’honneur et de la fidélité aux siens, quel que soit le camp. De plus, le lecteur se rend compte qu’il y a du beau dans l’humanité. Ils peuvent se rassembler, se fédérer sans distinction de sexe, d’âge, de religion ou de richesse… Une belle utopie, mais également une leçon à retenir.

Personnellement, j’avoue avoir un petit coup de cœur pour T17 avec l’histoire de Belzébuth. Un personnage que j’ai beaucoup apprécié dans cette réinterprétation de la religion (ici avec les archanges comme Lucifer, mais également la première femme Lilith). Mais aussi pour son charadesign et son visage très expressif.

Informations supplémentaires :
Scénaristes : Fukui Takumi, Umemura Shinya Dessinateur : Aji Chika. Série en cours, publiée chez Ki-oon

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