La librairie Morisaki de Satoshi Yagisawa

Takako a le cœur brisé lorsque Hideaki, l’homme qu’elle aime, lui annonce ses fiançailles. Dévastée, la jeune femme ne supporte plus de le croiser au travail et démissionne. Takako a bien du mal à remonter la pente… jusqu’au jour où elle reçoit un coup de téléphone de son oncle Satoru, qu’elle n’a pas revu depuis de nombreuses années. Le garçon, un peu excentrique, est à la tête d’une vieille librairie d’occasion, implantée à Jinbôchô, le quartier des bouquinistes à Tokyo. Il lui propose de venir l’aider, et même de s’installer au premier étage de la boutique. Voyant enfin l’avenir lui sourire, Takako accepte et découvre parmi tous ces livres un nouveau langage qui lui était jusque-là inconnu…

À noter que ce roman est le tout premier de l’auteur japonais.

Ce roman japonais se découpe en deux parties. La première raconte les mésaventures amoureuses de Takako et son arrivée chez son oncle à la librairie Morisaki. La seconde traite de l’épouse de ce dernier qui revient après une mystérieuse disparition.

Ce livre m’a surprise par son architecture : il ne comporte aucun chapitre. Et les deux récits se suivent sans transition. Cela m’a un peu perturbé au départ.

C’est un roman typiquement japonais : contemplatif, il contient très peu d’action. Il se focalise sur les sentiments des personnages ainsi que sur la librairie en elle-même. L’histoire en soi n’est pas très originale, mais l’effet cocooning est là. Sous ce vernis de simplicité se traitent des thèmes comme la dépression, l’amitié, la famille et comment tomber amoureux des livres à tout âge.

À lire pour un moment cosy, un voyage authentique au cœur de Jinbōchō.

Informations supplémentaires : Éditions haute ville — septembre 2023 – 16,95 euros

22 commentaires sur “La librairie Morisaki de Satoshi Yagisawa

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