Nicky Larson

Film japonais de 1 h 42 sorti en avril 2024 sur Netflix
Genre et thèmes : action, comédie, policier

Dans les rues de Shinjuku, le « nettoyeur » Saeba Ryo (Nicky Larson en français), dragueur invétéré, mène à bien toutes les missions qu’on lui confie grâce à sa force physique, ses talents de tireur et sa capacité à garder la tête froide en toute circonstance. Il est amené à faire équipe à contrecœur avec la sœur de son ancien partenaire pour enquêter sur la mort de ce dernier.

Ce film se base sur le manga Cinty Hunter qui a connu de nombreuses adaptations, dont un film avec Jackie Chan, un drama avec Lee Min Ho (pas très réussi) et plus récemment un film français (que j’ai refusé de voir).

Avec cette nouvelle adaptation japonaise made in Netflix, on se rapproche de l’animé que j’ai pu voir dans les années 90. Si j’ai un peu oublié les premiers épisodes que je n’ai pas revus depuis l’époque, j’ai trouvé que le personnage de Nicky Larson ressemble beaucoup de celui de l’animé, notamment dans ses tenues vestimentaires. L’interprétation de Ryohei Suzuki est convaincante, autant dans les scènes d’action que d’humour. À noter qu’il est le premier acteur japonais à incarner Ryo Saeba (de son nom original). Il n’hésite pas à se déshabiller pour certaines séquences et à transformer son visage, passant du comique potache au charisme sérieux de son statut de tueur. Le film se déroule entièrement au Japon.

J’ai vu le film en VO, mais les sous-titres sont soignés puisqu’ils reprennent effectivement les noms européanisés des personnages de notre enfance, à savoir Nicky Larson, Laura et Tony Marconi.

Après quelques recherches, ce film se base sur les premiers tomes du manga papier et traite de l’apparition de la drogue Angel Dust qui métamorphose ses consommateurs en zombies invincibles et surpuissants. Il se permet malgré tout une certaine modernisation puisque le récit originel date de 1985 au Japon. On peut notamment remarquer que, même si Nicky Larson reste un obsédé des poitrines et un éternel dragueur, la place des femmes dans cette réinterprétation est plus « égalitaire » : elles ne se cantonnent pas à être des jolies poupées utilisées pour mettre en relief la fixation et les bourdes de Nicky. La « méchante » se sert justement de ses atouts pour parvenir (plus ou moins) à ses fins. Et Nicky semble plus respectueux du consentement de ces dames.

Un divertissement réussi que les fans de la première heure apprécieront, à tel point qu’il s’est hissé à la première place des films visionnés sur la plateforme à sa sortie.

Film vu dans le cadre du challenge Un mois au Japon

15 commentaires sur “Nicky Larson

  1. Je n’ai pas un bon souvenir de l’anime à cause de sa représentation des femmes et des relations hommes-femmes, du coup l’effet nostalgie ne marche pas avec moi, mais c’est un bon point d’avoir un peu réactualisé cet aspect.

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  2. Comme il me semblait avoir lu la BD autrefois sans souvenir particulier, j’ai voulu regarder ce film .. que j’ai arrêté rapidement : un gars qui chante « j’ai la banane » en regardant des filles en maillot de bain… Et ne parlant pas de son sourire… Puis baston sur baston… bof… Voilà qui m’a paru très limité, de mon point de vue. Mais je retenterai puisque tu l’as apprécié !

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  3. Comme tu le dis en commentaire, j’ai vu l’anime à une époque où l’objectification de la femme était partout et « normale ». Aujourd’hui, je n’ai aucune envie de revoir l’anime mais j’ai lu « sous un rayon de soleil » qui donne une autre dimension au travail du mangaka, c’est pourquoi j’hésitais à voir le film avec mon regard d’adulte.

    En tout cas tu m’as convaincu, sans que je n’ai trop d’attente non plus à l’égard de ce film.

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