La Colline aux Coquelicots

Film d’animation japonais de Goro Miyazaki, sorti à l’été 2011 au cinéma japonais, et en janvier 2012 en France.
Durée : 1 h 31
Disponible sur Netflix
Genre et thèmes : school life, drame, romance

En 1963, l’année avant les Jeux olympiques de Tokyo, Umi est une lycéenne qui régit une pension pour femmes en l’absence de sa mère, partie aux États-Unis. En hommage à son père, marin disparu durant la guerre de Corée, elle hisse des drapeaux tous les matins. Lors d’une pause déjeuner au lycée, elle croise la route de Shun, un membre du journal de l’école qui lutte pour la sauvegarde du Quartier latin. La jeune fille se trouve malgré elle entraînée dans ce combat et tombe peu à peu sous le charme du garçon.

Kokuriko-Zaka Kara, traduit en français par « La Colline aux Coquelicots » est le dix-neuvième film du studio, mais également du second film de Goro Miyazaki, fils de Hayao Miyazaki. C’est une libre adaptation du manga pour jeunes filles de Chizuru Takahashi et Tetsurō Sayama publié en janvier 1980 dans le magazine Nakayoshi.

J’ai découvert récemment ce film de Ghibli avec plaisir. Il est très doux, avec une tranche de vie pleine d’émotions. Le rythme est lent. On se laisse vivre aux côtés de Umi. Et c’est avec délice qu’on la voit s’épanouir au contact du journal de l’école.

Les décors sont eux aussi très agréables et magnifiques, notamment les couchers de soleil sur la mer. Les nombreux détails sont immersifs dans l’ambiance du Japon des années 60. Et la musique renforce ce sentiment de délicatesse.

En découvrant l’amour, les deux héros vont aussi apprendre l’importance des racines, de savoir d’où l’on vient, mais également de préserver l’héritage du passé.

Ce n’est pas le meilleur des Ghibli, et sans doute pour cela qu’il n’est pas le plus populaire. Mais il mérite d’être connu et offre un bon moment de sérénité, surtout en cette période estivale.

Film vu dans le cadre du Shiny Summer Challenge.