Parasyte the Grey

Série coréenne de 6 épisodes diffusée en avril 2024 sur Netflix

Genre et thèmes : fantastique, science-fiction, épouvante, alien, monstres, policier
À partir de 18 ans
Acteurs:

Alors que des formes de vie parasitaires non identifiées qui subsistent aux dépens d’hôtes humains cherchent à accroître leur puissance et commencent à perturber la société, une unité spéciale s’organise et déclare la guerre à l’envahisseur.

Adaptation alternative du manga Parasyte de Hitoshi Iwaaki.

Si je n’ai pas lu la version papier du manga, j’ai vu l’animé et je n’ai pu m’empêcher de comparer avec cette version live coréenne. Et autant le dire tout de suite, je suis plutôt déçue, malgré la popularité qu’elle a connu.

En effet, ici l’histoire est complètement différente de celle de Migi et Shinichi. Dans The Grey, le récit prend place en Corée du Sud. L’héroïne est Jeong Su In, une jeune femme solitaire qui travaille dans une supérette. Alors qu’elle se fait agresser, elle est blessée et laissée pour morte. C’est ainsi qu’elle rencontre l’un des fameux parasytes qui la colonise. Je m’attendais donc à retrouver une histoire un peu similaire à celle de The Maxim et à découvrir la cohabitation entre le parasite et son hôte.

Hélas, non. Ici, le scénario tourne essentiellement autour de l’unité spéciale qui traque les mutants. Ils en ont d’ailleurs un à leur botte pour discerner ses congénères. L’intrigue est principalement policière. Et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas mon fort. D’autant plus qu’il n’y a pas tout l’aspect psychologique et écologique de The Maxim. À la place, pas mal d’action et de poursuites. Les parasytes n’ont pas une seule once d’humanité comme dans The Maxim. Dans cette version coréenne, les extraterrestres pourraient tout aussi bien être des singes verts ou n’importe quelle autre menace d’un film de SF lambda. Ils n’ont aucune consistance et ne semblent être là que pour quelques scènes à effets spéciaux. J’avoue m’être plutôt ennuyée.

Je n’ai pas réussi à m’attacher à l’héroïne, ni à son acolyte, pourtant bien interprété par Koo Kyo Hwan (que j’avais beaucoup apprécié dans Deserter Pursuit) L’unique personnage à peu près intéressant reste le policier Kim Cheon Min (campé par Gwon Hae Hyo, croisé dans Dream High ou Vigilante par exemple)

J’ai également remarqué une énorme erreur dans la traduction française. J’ai regardé la série en version originale sous-titrée. Le traducteur a nommé le parasite de Su In : « Heidi ». Oui, comme la petite fille des montagnes… Alors que les acteurs prononcent bel et bien « Hyde », en référence au roman Docteur Jekyl et Mister Hide. (pour faire un parallèle entre les deux personnalités de la jeune femme selon qui s’exprime) Alors oui, quand un Asiatique prononce un mot anglais, il a un petit accent… Mais de là à confondre « Heidi » avec « Hyde », cela fait perdre son sens et sa saveur à un détail pourtant important.

Moi qui avais peur de trouver la version live dégoûtante, je me suis ennuyée au final. À vouloir privilégier les effets spéciaux et l’action, on perd l’essence même de ce qui fait de Parasyte une histoire grandiose. Quel dommage !

4 commentaires sur “Parasyte the Grey

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