Valkyrie Apocalypse Tomes 13 à 18

Les Dieux perdent patience. Entre guerres et pollution, les humains n’évoluent pas dans le bon sens et passent leur temps à semer le chaos. Ils décident donc à l’unanimité d’anéantir l’humanité en déclenchant l’apocalypse. Seules les Valkyries refusent ce jugement. Leur aînée, Brunehilde, leur propose d’avoir recours au Ragnarok, un affrontement ultime entre treize divinités et treize champions de l’humanité. En manque de divertissement, ils acceptent. 

Pour relire mon avis sur le début du manga (les cinq premiers tomes), c’est ici.
Et pour la première saison de l’animé, c’est ici.

Le combat entre Bouddha et Zerofuku se termine de façon imprévue : alors que le plus jeune reprend sa forme originelle, une chose à l’allure repoussante prend possession de son corps. Dans l’assemblée, personne n’est en mesure de dire de qui il s’agit. Personne sauf Hadès ! Pour Bouddha, un nouvel affrontement débute : il doit libérer Zerofuku de l’emprise du roi démon Mara. L’union des deux protagonistes ne parvient pas malgré tout à ramener le dieu du bonheur parmi les siens, mais l’humanité tient désormais une chance de survie !

Avec trois victoires et trois défaites, le prochain match promet d’être particulièrement tendu. Hadès, le roi des Enfers, décide de descendre dans l’arène venger son jeune frère Poséidon, qui avait perdu face à Kojiro Sasaki. Hélas pour lui, le champion humain, Qin Shi Huan,g, est un adversaire à la force et au style de combat impressionnants. Malgré tout, grâce à une technique à la puissance démesurée, la divinité parvient à faire tomber le bandeau qui cachait les yeux de son ennemi, révélant ainsi le regard du premier empereur de Chine. Malgré sa force exceptionnelle, Hadès est forcé de reconnaître que son rival est particulièrement coriace. Il n’hésite alors pas à recourir à son arme la plus redoutable : Ichor Desmos, la lance aux quatre sangs. Malheureusement pour les Dieux, Qin Shi Huang est plus fort et donne l’avantage aux humains.

Fou de rage, Adamas s’en prend à Brunehilde, sauvée in extremis par Belzébuth. Celui-ci entre dans l’arène et affronte un homme qui a jadis repoussé les limites de la connaissance humaine, Nikolaz Tesla. Le combat entre l’ombre et la lumière fait rage pour ce huitième match. Nikola Tesla va devoir user de tous ses talents de scientifique pour venir à bout du sinistre Belzébuth dont le seul but est de parvenir à être tué pour expier ses péchés. Seulement, son pouvoir est tel et sa malédiction si terrible, que rien ni personne n’a encore réussi à exaucer son triste vœu.

Le tome 13 reprend l’histoire là où la saison 2 de l’animé s’est terminée. C’est donc avec plaisir que j’ai découvert la suite des combats mythiques entre l’humanité et les dieux.

D’ailleurs les affrontements sont très vifs. Ce qui se traduit par des cases pleines de traits et d’onomatopées. Ils ont un côté jeu vidéo, faisant penser à des licences comme Jump Force par exemple.

Si cela peut sembler chargé pour certains lecteurs, les dessins restent beaux, que ce soit les personnages ou les arènes qui changent en fonction des protagonistes. J’ai beaucoup apprécié celles dédiées à Hadès et à Belzébuth, avec leur petit côté gothique bien travaillé.

On y trouve donc de nouveaux personnages pour les combats, mais également en dehors. Comme c’est le cas pour Nostradamus qui est ici représenté comme un enfant terrible qui a tenté de détruire le bifrost. C’est une conception unique. On découvre encore Qin Shi Hang, premier empereur de Chine qui utilise l’art martial Chiyou. J’avoue manquer de connaissances pour dénouer la fiction de la réalité pour ce personnage, d’autant plus que ce manga ne se veut pas historique et modèle l’Histoire pour ses besoins.

L’armure de Nikola Tesla (réalisée grâce au volundeer) me fait penser un peu à celle d’Ironman. Je confesse avoir un peu de mal avec ce personnage, même si le flash-back sur son enfance le rend un brin attendrissant. Je suis plus touchée par son antagoniste Belzébuth, sa malédiction et sa solitude. J’aime aussi beaucoup son charadesign qui est proche des vampires.

Chaque combat met en relief l’importance de l’honneur et de la fidélité aux siens, quel que soit le camp. De plus, le lecteur se rend compte qu’il y a du beau dans l’humanité. Ils peuvent se rassembler, se fédérer sans distinction de sexe, d’âge, de religion ou de richesse… Une belle utopie, mais également une leçon à retenir.

Personnellement, j’avoue avoir un petit coup de cœur pour T17 avec l’histoire de Belzébuth. Un personnage que j’ai beaucoup apprécié dans cette réinterprétation de la religion (ici avec les archanges comme Lucifer, mais également la première femme Lilith). Mais aussi pour son charadesign et son visage très expressif.

Informations supplémentaires :
Scénaristes : Fukui Takumi, Umemura Shinya Dessinateur : Aji Chika. Série en cours, publiée chez Ki-oon

Journal de lecture – Mai 2024

J’ai profité du mois de mai pour avancer dans mon autochallenge consistant à progresser (voire terminer dans l’idéal) dans les séries commencées. Voici mes lectures du mois :

BD
L’Homme Gribouillé de Serge Lehman et Frederik Peeters

À 40 ans passés, Betty Couvreur vit dans l’ombre de sa mère Maud, auteur de livres pour enfants. Pourtant, depuis des années, Maud subit l’emprise d’un terrifiant maître chanteur, Max Corbeau. Betty l’apprend et se retrouve projetée dans une quête des origines en compagnie de sa propre fille, Clara. Voyage initiatique au pays des monstres et des merveilles avec au bout, peut-être, un secret venu du fond des âges.

Une grosse BD en un seul tome conseillé par mon ancienne collègue. Et une magnifique découverte ! Du suspens à la sauce fantastique avec des héroïnes féministes travaillées, le tout se passant dans ma ville. Entre thriller et histoire de famille, ce superbe volume aux couleurs sombres montre comment la persécution passée des juifs impacte encore le présent. J’aime beaucoup cette façon subtile où le quotidien bascule dans un monde magique et effrayant, un peu à la Stephen King. Je recommande !

Manga
My Home Hero tome 18 de Naoki Yamakawa et Masashi Asaki

Que seriez-vous prêt à faire pour protéger votre famille ? Tetsuo, un modeste père qui se passionne pour les romans policiers, découvre un jour des traces de coups sur le visage de sa fille qui vient à peine de quitter le foyer familial pour vivre seule. Pour la sauver, il commet un crime qui changera à jamais la destinée de sa famille. Parviendra-t-il à protéger celles qui comptent pour lui ?

Le tome 17 terminait l’histoire de Tetsuo Tosu et sa famille. J’étais donc inquiète quant à une suite. Le tome 18 se passe sept ans après le drame. Le début raconte la nouvelle vie des Tosu, avec entre autres, la naissance d’un garçon et Reika qui a rejoint l’école de police. Comme on s’y attend, un nouveau rebondissement arrive et ébranle le quotidien de la petite famille. Les meurtres passés de Testuo ressurgissent et il va devoir y faire face. À voir si cet autre arc sera réussi et intéressant. Ce début est prometteur et intrigant, mais j’espère que le mangaka ne reproduira pas ses erreurs précédentes.
Pour relire mon article sur le début de la saga

L’Atelier des Sorciers tome 10 de Kamone Shirahama
Ininia, la mystérieuse sorcière complice de Kustas, a passé des bracelets ensorcelés à Coco et à Tarta pour les contraindre à participer au défilé de la Nuit d’argent. Alors qu’ils se creusent les méninges pour savoir quelle invention magique présenter, ils croisent la route de Dagda. Mais ce dernier est marqué sur la poitrine d’un pentacle illégal. De son côté, Tetia fait la rencontre d’un jeune humain, loin d’être banal, qui semble être très intéressé par le monde des sorciers…

Une saga magique et sublime, avec des planches magnifiques. Ce tome est un peu plus sombre avec l’avancée de la Confrérie du Capuchon. Se pose alors la question éternelle du bien et du mal, fluctuant selon le point de vue adopté. À suivre !
Pour relire mon article sur le début de la saga

Valkyrie Apocalypse tomes 13 à 18
Le combat entre Bouddha et Zerofuku se termine de façon imprévue : alors que le plus jeune reprend sa forme originelle, une chose à l’allure repoussante prend possession de son corps. Dans l’assemblée, personne n’est en mesure de dire de qui il s’agit. Personne sauf Hadès ! Pour Bouddha, un nouvel affrontement débute : il doit libérer Zerofuku de l’emprise du roi démon Mara. L’union des deux protagonistes ne parvient pas malgré tout à ramener le dieu du bonheur parmi les siens, mais l’humanité tient désormais une chance de survie !

Je suis en train de rédiger un gros article pour cette suite tant attendue, mêlant action, mythologie et humour. Je vous donne donc rendez-vous prochainement pour en savoir plus !
Pour relire mon avis sur le début du manga (les cinq premiers tomes), c’est ici.
Et pour la première saison de l’animé, c’est ici.

Roman
Fire on Ice – les Mots Bleus tome 2 de Solène Mérono

Après des semaines à observer la glace depuis les gradins de la patinoire pour son projet universitaire, Jaehyun est enfin autorisé à enfiler ses patins, et à fendre la glace sous le regard consciencieux de M. Kim. Ces entraînements tardifs, qui deviennent réguliers, succèdent à ceux de Soomin, Yohan et Dimitri. Les trois patineurs peaufinent leur programme pour les championnats du monde. Le compte à rebours est lancé.

Ce second tome voit donc l’évolution de la relation entre les deux protagonistes. Mais il y a encore en background le développement des histoires des personnages secondaires, et ça aussi c’est plaisant ! Très beau récit émouvant et doux sur le deuil, la solitude, la résilience, la maladie (cancer, dépression, stérilité), la trahison, avec des personnages travaillés et attachants.
Pour relire mon avis complet, c’est ici.

Mary Shelley contre Frankenstein de Christine Luce
Après la rédaction de son roman, Mary Shelley part en Italie et vit une vie simple. Ayant perdu deux enfants, elle est de nouveau enceinte. C’est alors qu’elle croise le chemin de la véritable créature qui l’a inspirée. Celle-ci est encore plus effrayante que dans la fiction et s’en prend à Mary.

Un roman truffé de graphismes plutôt simples et en trois couleurs : blanc, noir et vert citron. Attention, ce n’est pas une BD ! Mary Shelley est posée ici en héroïne, à la fois forte et fragile, libre et déterminée. Si l’idée est séduisante et moderne, l’histoire en lui-même est assez décevante. Le premier tiers repose essentiellement sur des descriptions de la Toscane ou de la vie de l’écrivaine. De plus, le style est un peu ancien (voire ampoulé) et ne parlera pas à tous les lecteurs actuels. L’action arrive enfin sur la fin, avec la confrontation entre l’héroïne et le monstre devenu réalité. Mais on reste loin de l’œuvre originale. Dommage.

Et vous, que lisez-vous ?

Apprendre à dessiner les mangas: Spécial Kids de Martina Ioppolo

Grâce à cette méthode simplifiée, explore étape par étape les bases qui te permettront de dessiner comme un pro. Techniques, pas à pas détaillés, exercices guidés : tu connaîtras tous les secrets pour réaliser un manga !

En 64 pages accessibles à partir de dix ans, découvre tous les trucs et astuces pour apprendre à dessiner un personnage de la tête aux pieds, le rendre plus vrai que nature et le mettre en scène dans le décor de tes rêves. Cette méthode inclut aussi quelques anecdotes sur tes mangas préférés et des combines pour faciliter tes créations !
Après des cahiers rédigés par Guillaume Lapeyre, Martina Ioppolo prend la relève et s’adresse aux plus jeunes et propose des exercices abordables pour réussir à dessiner des personnages de manga. Au programme : les proportions, harmonisation des formes, costumes, décors, morphologies, les émotions, les onomatopées, le mouvement… Toute la palette pour réussir ton premier univers manga !

Informations supplémentaires : À partir de 10 ans — Éditions 404 – 9,95 euros

Livre reçu en service de presse — partenariat non rémunéré — merci aux Éditions 404
retrouvez des visuels sur mes réseaux !

Shiny Summer Challenge

Habituellement, je ne fais que des challenges littéraires en automne et hiver, exception faite pour le mois au Japon en avril. Millina (du blog les Paravers de Millina) m’a proposé de rejoindre son challenge estival : le Shiny Summer Challenge. Et je me suis dit pourquoi pas ?

Pour sa troisième année, ce challenge se déroule du 1er juin au 31 août. L’originalité du challenge est que l’un des menus est à moduler avec la destination de nos vacances ! Pour ma part, je ne pars pas, mais je me contenterai d’une destination de rêve.

Il existe 3 options pour valider le challenge :

4 menus, avec 3 catégories chacun.
Pour plus d’info, rendez-vous sur le blog de Millina.

Je n’ai pas encore eu le temps de réfléchir à quoi mettre dans ma pal, mis à part quelques petites idées que voici :
– Elle et son chat
– L’engrange temps
– La balade de Bastet
– Yu Gi Oh
– Lore Olympus
– À La Poursuite Des Animaux Arc-En-Ciel

J’avoue qu’il est un peu difficile pour moi toutes ces références à l’Égypte, car j’ai beaucoup lu sur ce pays quand j’étais ado/jeune adulte. Mais je suis « passée à autre chose », si je puis dire.

Allez-vous participer ?

[ANIME] Parasyte the Maxim

Animé japonais de 24 épisodes de 24 minutes diffusé à l’automne 2014 au japon et disponible en France sur Crunchyroll ou Netflix
Genre et thèmes : science fiction, épouvante, school life, action
À partir de 16 ans (gore, violence)
Studio d’animation : Madhouse
Site web officiel : Lien

Cet animé s’inspire du manga Parasyte/Kiseiju paru dans les années 1990 au Japon. Celui-ci a été réédité en France chez Glénat en 2020.

Depuis des milliers d’années, l’Homme se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Jusqu’à ce jour où de mystérieuses sphères, abritant d’étranges parasites, se répandent un peu partout sur Terre. Rapidement, les entités prennent possession de certains habitants, leur dévorant le cerveau. Shinichi, jeune lycéen, est un « hôte » dont le cerveau a miraculeusement été épargné : et pour cause, Migi, son parasite, a pris possession de son bras droit ! Ce cas exceptionnel va déboucher sur une singulière cohabitation. Car au-delà de la fusion physique opérée entre Migi et Shinichi, qui partagent désormais le même corps et la même vie, va se développer un lien d’attachement particulier où les deux êtres vont apprendre chacun l’un de l’autre. Alors que Shinichi se découvre doté d’incroyables facultés physiques, il prend aussi conscience de la menace qui plane sur ses proches… et sur l’humanité tout entière.

Je n’ai pas lu le manga d’origine. Aussi, je ne pourrai pas faire une comparaison.
Les graphismes de l’animé sont bons et plutôt classiques. L’animation est fluide. Certaines scènes peuvent choquer : par exemple, lorsque les parasites infiltrent les corps par des orifices existants ou créés pour l’occasion. J’avoue ne pas pouvoir les regarder. (Je ne pense pas être trypophobe). Ou encore d’autres moments gores avec des cadavres mutilés et du sang à foison. Triger warning également sur le décès d’un chiot. Vous êtes prévenus !

Mais toute cette brutalité n’est pas gratuite. L’axe principal de l’animé est un questionnement sur l’humanité. Qu’est-ce qui fait de nous des humains ? Nos actions, nos pensées, nos sentiments ? Qu’est-ce qui fait de l’autre un monstre : son origine extraterrestre, sa cruauté, le fait qu’il tue d’autres espèces, voire même la sienne ?

Le duo Migi/Shinichi tente de répondre à cette question à travers leurs expériences en se frottant aux parasites tout comme aux humains. Dans chaque camp, certains sont pacifiques alors que d’autres se complaisent dans la violence, voire gratuitement. D’autres s’organisent pour essayer d’obtenir la justice pour leur peuple (parasites comme humains). Finalement, chaque clan se ressemble plus qu’il ne pourrait le croire.

On peut également imaginer que la fusion entre Migi et Shinichi peut être une métaphore de l’adolescence, période où le corps se transforme un peu n’importe comment et où la personnalité change, se forge au gré des expériences. C’est le moment où le vivre ensemble devient important, où on se frotte aux autres, à leurs différences et où on s’éloigne de sa famille. Tout ce que Shinichi est en train de vivre, forcé par les facteurs extérieurs que sont les parasytes.

L’animé se termine sur une note écologique, se demandant quelle est la place de l’homme sur notre planète. Et si c’était plutôt lui le parasite dont la terre devrait se débarrasser pour survivre ?

Parasyte a rencontré un grand succès à sa sortie en France. À noter qu’il a également connu une adaptation en deux films japonais (2014), mais aussi deux spin-off manga, une anthologie et un kdrama dont l’histoire est totalement différente. Je suis en cours de visionnage de ce dernier. En outre, je vous en reparlerai quand je l’aurai terminé (patience, j’avance lentement)

[ANIME] Code Geass: Lelouch of the Rebellion

Animé japonais de 2 saisons de 25 épisodes de 24 minutes chacune.
La première saison est sortie à l’automne 2006 au Japon et durant l’été 2013 en France. La seconde au printemps 2008 au Japon et à l’automne 2014 en France. Toutes deux sont disponibles sur Crunchyroll.
Genre et thèmes : science-fiction, guerre, réflexion, méchas, politique
Site web officiel : Lien/Lien 2
À partir de 10 ans (guerre)

Le 10 juin 2010 du calendrier impérial, le Nouvel Empire de Britannia a écrasé les forces japonaises et a conquis le pays en moins d’un mois grâce à ses mechas appelés Knightmare. Le Japon a perdu sa liberté et a été renommé Zone 11 tandis que les Japonais leur identité. Ils sont baptisés « Elevens ». Ces derniers sont forcés de vivre dans des ghettos alors que les colons britanniens occupent la majeure partie du territoire. Pourtant, des mouvements rebelles naissent et les nationalistes japonais continuent la lutte pour l’indépendance.

Lelouch s’est juré de détruire l’hégémonie de Britannia depuis que son père, l’empereur lui-même, n’a rien fait pour pourchasser les terroristes qui ont tué sa mère et estropié sa jeune sœur. Sept ans plus tard, lors d’une altercation entre les deux camps, il rencontre un groupe de contestataires Elevens qui ont volé un secret militaire : une mystérieuse jeune fille. En entrant en contact avec elle, Lelouch obtient le Geass, un pouvoir qui lui permet de contrôler la pensée de toutes les personnes qui croisent son regard, mais qui ne fonctionne qu’une seule fois sur chacune d’elles. Grâce à ce pouvoir, Lelouch va pouvoir mener le combat qu’il a toujours voulu contre Brittania et poursuivre ses deux rêves : venger sa mère et créer un monde où sa sœur pourra vivre en paix.


Cet animé date un peu (2006) et fait partie des classiques. Pourtant, je ne l’avais jamais regardé. Mon fils avait très envie de le voir, intéressé par le côté stratégique de l’histoire. Car, Lelouch est un as des échecs et applique ses tactiques de jeu pour diriger ses factions militaires. Pour qui s ’y connaît, c’est une approche attrayante.

Les graphismes sont donc un peu oldschool, mais passent encore très bien. Clamp a mis la main à la pâte pour la réalisation des personnages. J’ai toujours été fan de leur trait. L’animation est bonne. Par contre, petit bémol pour le fan service très japonais des années 2000 avec divers plans sur les fesses des protagonistes féminines ou même les poitrines démesurées et moulées, voire dénudées. J’ai l’habitude, ayant grandi avec cette norme, mais je tenais à le signaler au cas où. De même, Lelouch a un harem de prétendantes, ce qui prête souvent à sourire.

J’avoue également ne pas être friande de méchas. (exception faite pour Goldorak) En général, j’évite de regarder cette catégorie d’animé car je trouve les récits redondants et les combats lassants. J’ai malgré tout apprécié cette série pour le reste : l’histoire, la psychologie des personnages et le côté politique.

Les thèmes abordés font écho à ceux de mon manga préféré Death Note : la manipulation, le complexe du messie, la morale, la soif de pouvoir, l’immortalité… Mais les héros sont différents. Bien que narcissique et très intelligent, Lelouch cache sa véritable gentillesse au fond de lui. C’est un garçon désabusé, prêt à tout pour atteindre son but… qui est de sauver le monde. Bien sûr, cela n’excuse pas certaines de ses actions.

L’histoire est bien écrite et profite de nombreux rebondissements. Les amis d’hier sont les ennemis d’aujourd’hui, et inversement. Quelques morceaux de récit sont plus légers, notamment avec de la romance et des passages school-life plus comique. Il a donc un petit côté shonen (également à travers la relation amicale entre Lelouch et Suzaku) qui pourrait agacer certains qui aimeraient un scénario plus seinen.

Personnellement, j’ai eu plus de mal avec les parents de Lelouch qui souhaitent défier Dieu et rester immortels. Je trouve que Maurice pousse un peu le bouchon (bravo à ceux qui auront la réf !) Le scénariste aurait pu imaginer autre chose afin de justifier le geass et la soif de pouvoir de l’empereur.

Un animé qui a bien vieilli et qui mérite encore qu’on s’y attarde aujourd’hui, pour les fans de combats de méchas, de tactique et des thèmes évoqués plus haut. À voir si vous souhaitez étoffer votre culture japanim.

Animé vu dans le cadre du Challenge un mois au Japon 2024 (oui, je suis en retard pour la rédaction de mes articles !)

Le cahier d’enquête de Franck Thilliez

C’est bientôt l’heure des vacances… et des cahiers d’exercices ! Pour les adultes férus d’énigmes, quatre enquêtes imaginées par Franck Thilliez, le maître du roman policier ! Celles-ci sont présentées sous forme de nouvelles policières, à dévorer en prenant des notes. Il vous faudra étudier les indices, repérer les témoignages discordants, consigner les alibis, et surtout garder votre sang-froid pour élucider ces quatre investigations sordides.

Avant chacune, une petite mise en bouche avec des jeux d’échauffement cérébral.

Parviendrez-vous à résoudre les enquêtes du maître du polar français avant Oakland ?

Avec des jeux, des énigmes, et les solutions à la fin du cahier !

Un cahier tout en couleur, bien pensé et palpitant pour tous les fans de l’auteur, comme ceux qui aiment les devinettes et mystères à résoudre. De quoi passer un bel été !

Informations supplémentaires : Édition 404 (en partenariat avec les éditions Fleuve Noir) — 64 pages couleurs – 9,95 euros — nouveauté mai 2024

Livre reçu en service de presse — partenariat non rémunéré — merci aux Éditions 404
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Fire on Ice tome 2 – Les Mots Bleus de Solène Mérono

Après des semaines à observer la glace depuis les gradins de la patinoire pour son projet universitaire, Jaehyun est enfin autorisé à enfiler ses patins, et à fendre la glace sous le regard consciencieux de M. Kim. Ces entraînements tardifs, qui deviennent réguliers, succèdent à ceux de Soomin, Yohan et Dimitri. Les trois patineurs peaufinent leur programme pour les championnats du monde. Le compte à rebours est lancé.

Quand Jaehyun s’envole, comme prévu, avec eux pour Stockholm, il sort tout juste de son deuil. Ce voyage lui permettra d’en apprendre plus sur ces sportifs de haut niveau, dont le parcours n’a pas toujours été simple, et surtout, sur M. Kim, qui, petit à petit, s’ouvre et se confie au jeune étudiant.

L’entraîneur garde pourtant encore un ultime secret. Jaehyun parviendra-t-il à recoller tous les morceaux de l’histoire de M. Kim ?

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé les patineurs de Fire On Ice (pour relire mon avis sur le tome 1,c’est par ici) qui m’ont ouvert à un genre que j’apprécie plus ou moins : la romance. Dans le premier volume, j’ai aimé la plume de l’autrice pour sa simplicité, son émotion. Mais aussi pour avoir écrit une romance qui ne soit pas cousue de fil blanc. En effet, même si Jaehyun et M. Kim se rapprochent, aucun baiser n’est échangé dans le premier tome.

Ce second tome voit donc l’évolution de la relation entre les deux protagonistes. Mais il y a encore en background le développement des histoires des personnages secondaires, et ça aussi c’est plaisant ! Si chacun vit, aime, rien n’est simple ni gagné d’avance. Chacun traîne ses problèmes et doit y faire face.

Le récit ici se concentre également sur les études de Jaehyun et sur le championnat auquel participent les patineurs. La part belle est donnée au sport de haut niveau et il est agréable de découvrir cet univers, même si parfois je n’ai pu m’empêcher de penser à Yuri On Ice, notamment avec l’arrivée d’un patineur japonais.

Très belle histoire émouvante et douce sur le deuil, la solitude, la résilience, la maladie (cancer, dépression, stérilité), la trahison, avec des personnages travaillés et attachants.

À noter que la fin du tome ne conclut pas l’histoire et qu’une suite est prévue pour 2025. Le twist plot fait que j’ai déjà hâte !

Informations supplémentaires : Éditions du Dragon d’Or — mars 2024 — à partir de 15 ans
Livre reçu en service de presse — partenariat non rémunéré — merci aux Éditions Dragon d’Or
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Challenge 1 Mois au Japon – le Bilan

Début avril, je vous donnais rendez-vous au Japon pour un mois en compagnie de Hildelle et Lou, ainsi que leurs acolytes.

J’avais prévu un programme de lecture et de visionnages dans ce but. C’est l’heure du bilan !
Cliquez sur les titres pour accéder aux fiches complètes.

Lectures :
C’est avec fierté que j’ai réalisé toutes mes lectures annoncées… sauf une !
– Un sandwich à Ginza (roman)
Un roman culinaire qui me tentait énormément, mais que j’ai abandonné.
– Le cœur et le devoir (manga)
Une duologie historique qui m’a bien plu.
– La princesse au teint de lune (album)
Un album jeunesse de contes aux magnifiques illustrations.
– Shino ne sait pas dire son nom (manga)
Un one-shot qui traite des troubles du langage. À découvrir !
– Le bureau des chats (roman)
Un recueil de contes classiques très poétiques.

J’ai même fait deux lectures supplémentaires :
– Macbeth (manga)
La version manga de la pièce de théatre
– Cent petits chats (album)
Un album tout doux avec des chats trop mignons. Pour les plus petits.

Visionnages :
Un peu moins de réussite dans cette catégorie, mais j’ai pu atteindre plusieurs objectifs :
– Terminer la saison 4 de Bleach
– Terminer la première saison de Code Geass.
Et j’ai aussi commencé la seconde saison. Je vous rédigerai un article quand j’aurai terminé celle-ci.
– Regarder la série Grimm Variations
Alors celle-ci, je ne l’ai pas vue par manque de temps. Elle reste sur ma wishlist.
– Regarder le nouveau film City Hunter
Une belle surprise !

Et je n’avais pas pensé lors de la rédaction de mon article, mais j’ai parallèlement terminé la saison 2 de Mashle.
Autres :

J’avais également prévu quelques petites animations, à défaut de faire des diy.
– Participation aux lives Twitch de la chaîne de Jermy
J’ai pu voir deux streams cuisine japonaise :
UDON MAISON 🍜 sautées au porc et haricots verts — Mushi Manju
et Boulettes japonaises Tsukune et Shokupan, le pain de mie à sando !
Les replays ne sont pas encore dispo sur Youtube, mais le shokupan me tente beaucoup. Pour le reste, je ne peux plus trop manger japonais avec mon régime anti allergène… Je suis triste.

Je n’ai ni publié de recette (par manque de temps), ni participé à la convention Necronomicon (faute de santé et de budget), mais je suis passée à l’expo/animation Yokoso Montbéliard.

J’ai également proposé un article portrait sur des Japonaises grandes figures du féminisme.

Hilde et Lou soufflaient encore une liste de suggestion, façon bingo. Voici ce que j’ai pu cocher :

J’ai donc passé un bon moment virtuellement au Japon, à défaut de pouvoir y aller pour de vrai.

Aimeriez-vous voyager au Japon ?

Journal de lectures – Avril 2024

Avril, je le passe désormais virtuellement au Japon avec le challenge Un Mois au Japon de Lou et Hilde. En ce sens, voici les quelques lectures japonisantes réalisées.

Romans
Le Bureau des Chats de Miyazawa Kenji

Un recueil de contes inédits par l’une des grandes figures littéraires du Japon, dont l’humour et le merveilleux ont toujours, comme chez Andersen, une résonance intime et douloureuse. Dans un univers de fantaisie et de mystère, ces histoires ont parfois la saveur des fables et ce sont souvent de vrais drames qui ont lieu, dont les protagonistes sont des enfants, des animaux, des plantes ou même des étoiles. Ce n’est pas dans l’intention de divertir les petits qu’il les rédigeât : il portait en lui la nécessité d’écrire ces contes destinés à un âge universel.

Je conseille ce recueil aux lecteurs aguerris plutôt qu’aux plus jeunes qui ne comprendront pas forcément grand-chose.
Pour relire mon avis complet, c’est sur la fiche ici.

N’écoute que moi de Serena Valetino
L’histoire de la Vieille sorcière. L’histoire de Raiponce est à l’image de ses cheveux : longue et tortueuse. Il était une fois une jeune fille innocente arrachée à ses parents, une jeune fille dotée de cheveux magiques, retenue prisonnière dans une tour par une vieille sorcière tyrannique qui se faisait passer pour une mère surprotectrice. Pourtant, ce n’est que la moitié de l’histoire.
Qu’en est-il de Gothel ? Comment est-elle devenue si amère et sans pitié pour Raiponce, qu’elle considère toutefois comme sa fille ? Cette histoire creuse dans le passé mystérieux de la sorcière pour mettre à jour les désirs enfouis au plus profond de son cœur.

Ce roman est le cinquième tome de la collection Disney Villains. Si je ne suis pas particulièrement fan de Raiponce (je ne l’ai vu qu’une fois et j’en ai un faible souvenir), cette histoire est un coup de cœur. Il parle de la jeunesse de Gothel, de comment elle est devenue la Reine des Morts et a rencontré Raiponce. On baigne dans une ambiance très sombre, où les sorcières pratiquent la nécromancie. On s’éloigne donc des Disney princesse avec des fleurs et des oiseaux chantants. Et l’auteure a assuré, créant une Gothel à la fois attachante et détestable. Pour moi, sans conteste le plus réussi des cinq premiers tomes. J’espère que la suite est à la hauteur !

Mangas
MacBeth — Les Classiques en manga

Général écossais, Macbeth est au service du roi Duncan. De retour de la guerre en compagnie de son frère d’armes Banquo, ils rencontrent trois sorcières qui leur font d’étranges prédictions : le premier sera nommé thane de Cawdor avant d’accéder au trône et le second engendrera une lignée de rois. Voyant la première prophétie se réaliser suite à l’obtention du nouveau titre de son époux, Lady Macbeth, avide de pouvoir, encourage son mari à tuer le roi afin de prendre sa place. Après ce meurtre, le sang appelant le sang et la folie, nobles et autres serviteurs perdront la vie les uns après les autres…

Je pense qu’il peut être intéressant de s’y plonger si on est vraiment un inconditionnel du dramaturge, ou si on a besoin d’un support différent en étudiant l’œuvre à l’école.
La fiche complète de ce classique en manga se trouve ici.

Shino ne sait pas dire son nom de Shuzo Oshimi
Aujourd’hui est un grand jour pour Shino : elle entre au lycée ! Timide et renfermée, la jeune fille rêve de prendre un nouveau départ et de se faire enfin des amis. Mais ce qu’elle redoutait finit par arriver… Au moment de se présenter, elle bute sur son propre nom. Incapable de le prononcer, elle devient la risée de la classe !

Une tranche de vie délicate et touchante abordant l’acceptation de soi malgré le regard des autres. À découvrir ou redécouvrir ici.

Le Cœur et le Devoir de Himawari Nishino
Berta, la fille d’un riche seigneur de province, est envoyée à la capitale pour devenir la seconde épouse du roi, juste en dessous de la reine. Initialement, ce mariage n’est arrangé qu’à des fins purement politiques. Jusqu’au moment où Berta tombe enceinte… Le roi n’ayant aucun autre héritier, la nouvelle de cette grossesse entraîne une lutte intestine entre deux factions : celle de la reine, et celle de la seconde épouse…

Ce manga en deux tomes est l’adaptation du premier roman d’une saga également écrite par Himawari Nishino. Un shojo historique réussi qui donne envie de découvrir l’œuvre originale. Pour relire mon avis sur les deux tomes, c’est ici.

Albums
La Princesse au Teint de Lune de Gudule

Un empereur troublé par une étrange visite, un prince amoureux d’une colombe, une dame experte en tromperie, une princesse trop belle pour être aimée, un peintre envoûté par son terrible modèle… Tous ces personnages légendaires, issus du pays du soleil levant, vous feront rêver, j’en suis sûre, comme ils font rêver, depuis des siècles, les enfants japonais.

J’ai été attirée par cet album de conte à cause de sa couverture signée Mistigri. Et effectivement, les illustrations sont très belles. Le livre rassemble cinq histoires d’amour plutôt courtes. Elles tournent toutes autour de l’amour au sens large, avec d’autres thèmes qui viennent se greffer comme la beauté, la solitude ou la mort. L’album date de 2011, mais je trouve que son approche est assez vieillotte avec des schémas simplistes (la princesse est magnifique et gentille, l’antagoniste est laide et méchante), et les femmes en général ne vivent qu’à travers un homme. Pas très moderne… Dommage.

Cent petits chats de Tomoko Ohmura
D’où vient ce fil rouge accroché à une branche ? Pour le savoir, le petit chat qui l’a trouvé se met à le suivre. Bientôt, un autre chat lui emboîte le pas, puis un autre, et ainsi de suite. Ils traversent la ville, le lac, la forêt, le pont suspendu… et quand ils arrivent au but, au cœur de la montagne, dans la neige, ils sont cent petits chats épuisés et frigorifiés. Heureusement, une bonne surprise les attend !

Un album pour les plus jeunes où des petits chats rencontrent un ogre bien généreux. À la fois mignon et cosy.

Et vous, que lisez-vous ?