[TAG] Tea Tag

Au début, j’avais prévu de répondre au dernier tag des maisons Harry Potter (Serdaigle en l’occurrence) mais le blog de Signé C a mystérieusement disparu du net… (et bien sur, je n’ai pas pensé à enregistrer les questions à l’avance…) Je me suis donc plongée dans mes archives pour trouver un tag amusant… et suis (re)tombée sur le Tea Tag de Les Lectures d’un Cupcake. Ce tag date un peu (beaucoup… 2018!) mais reste intéressant.
Amis de la lecture, en route ! Et n’oubliez pas de me donner l’url de vos réponses ou de répondre en commentaire. Je suis curieuse de vous lire !

English breakfast tea • Un livre que tout le monde t’as recommandé et que tu as donc fini par lire…
Récemment, j’ai lu Le Magasin des Suicides de Jean Teulé.
Vous avez raté votre vie? Avec nous, vous réussirez votre mort! Imaginez un magasin où l’on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l’humeur sombre jusqu’au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable dans la peau du petit dernier: la joie de vivre…
C’est un roman humoristique qui a été de nombreuses fois recommandé lors du Pumpkin Autumn Challenge. Je l’ai lu avec plaisir hors challenge. J’ai découvert son auteur et relirai d’autres œuvres à l’occasion.

Earl Grey • Un livre sombre qui t’as laissé une forte impression même après l’avoir terminé… 
Mers Mortes d’Aurélie Wellenstein.
Mers et océans ont disparu. L’eau s’est évaporée, tous les animaux marins sont morts. Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines…, arrachent l’âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l’humanité, peuvent les détruire. Oural est l’un d’eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu’il protège depuis la catastrophe. Jusqu’au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme. Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes… De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaître son geôlier et l’objectif de ce dangereux périple. Et si Bengale était finalement la clé de leur salut à tous ?
J’ai eu beaucoup de mal à lire ce roman (en pleine pandémie) car il m’a complètement bouleversée. C’est un roman post-apocalyptique pour ado que j’ai malgré tout trouvé très dur. Teinté de fantastique, il est pourtant empreint d’une réalité plus que dérangeante. J’ai trouvé le début difficile à lire, à entrer dans l’histoire et j’ai fait deux pauses avant de pouvoir terminer cette lecture. Une fois le premier tiers passé, j’ai commencé à m’attacher aux personnages humains mais pour poursuivre sereinement, j’ai du sauter les passages où Oural rêve être un animal marin torturé, pêché, enfermé,… nuit après nuit. Trop insoutenable pour moi. Son amitié avec Trellia le dauphin m’a fait pleurer. Une lecture difficile, dans tous les sens du terme, mais malgré tout je la recommande pour son sujet écologique abordé de manière originale. Une claque !

Rooibos • Un livre qui t’as fait découvrir un autre pays que le tien… 
J’aime beaucoup l’Asie et j’ai lu de nombreux ouvrages japonais. Mais l’un des derniers voyages que j’ai fait est avec L’Odyssée Arctique de Benoit Séville
Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge
Vit-on réellement lorsque l’on passe la majorité de sa vie à la rêver ? Lorsque son frère disparaît, notre héros, jeté sur les routes, se confronte à cette réalité qu’il a tant délaissée. Surpris par la poésie qui en émane, il découvrira, au fil de ses aventures, de voyages et de rencontres plus rocambolesques les unes que les autres, l’amour et l’amitié et fera l’apprentissage de la douleur et de la mort. Du sud de la France à l’Alaska en passant par le Transsibérien et la Mongolie, laissez-vous embarquer dans un voyage…
Un premier roman onirique et philosophique façon conte initiatique moderne. Idéal à lire en hiver au coin du feu.

Chaï • Un livre de ta PAL, que tu es sûre d’aimer avant même de l’avoir lu…
L’histoire de la Bête de Serena Valentino
C’est une histoire vieille comme le monde : celle d’un prince cruel transformé en Bête. Et celle d’une belle jeune fille qui surgit dans sa vie. Le monstre est métamorphosé par la compassion de la jeune fille et l’amour qu’il ressent pour elle. Puis ils se marient et ont beaucoup d’enfants. Mais comme pour chaque histoire, il y a plusieurs versions. Qu’importe ce que l’on a pu dire ou écrire, une seule question demeure : qu’est-ce qui a changé le prince en la Bête que l’on connaît ?Voici l’une de ces histoires. Une histoire de bêtes, et, bien sûr, de belles.
Je suis retournée à la médiathèque (enfin!) mi mars et c’est avec un immense plaisir que j’ai pu découvrir les achats effectués durant la « ségrégation ». Et surtout la suite de la collection Disney Villains avec ce tome (second de la série).

Darjeeling • Une pépite que tu aimes tellement que tu la recommandes à tout le monde… 
Côté roman, j’ai beaucoup conseillé Whitechapel de Sarah Pinborough, une de mes autrice préférée.
Londres, 1888. Lorsque des cadavres de femmes atrocement mutilées sont repêchés dans la Tamise, le médecin légiste Thomas Bond comprend qu’un second tueur sévit dans les rues de Whitechapel. Or cet assassin paraît plus inhumain que Jack l’Éventreur lui-même… Pour lutter contre ses insomnies, le docteur Bond passe ses nuits dans les fumeries d’opium. Chaque soir, un inconnu en noir vient examiner les rêveurs perdus dans les brumes opiacées. Pourrait-il être la clé du chaos qui s’est emparé de la capitale ?

Et côté manga, je suis une grande fan de Beastars, dont je vous ai bien parlé cent fois, non ?
A l’institut de Cherryton, herbivores et carnivores vivent en harmonie. La consommation de viande est strictement interdite et les dortoirs sont séparés en fonction des régimes alimentaires. De nombreuses activités prônent la mixité spéciste, dont le célèbre club de théâtre. Jusqu’au jour où l’alpaga Tem est mystérieusement dévoré. Legoshi, le grand loup gris, est la cible de toutes les suspicions,et ce malgré son coté pacifique et placide. Celui ci fait tout pourtant pour réprimer ses instincts… Mais en pleine adolescence, les hormones de chacun se réveillent.
Pour ceux qui auraient raté le coche, mon article Beastars ici

Oolong • Le genre livresque que tu considères comme ton péché mignon… 
Je suis une grande fan de fantastique au sens large, et plus particulièrement d’histoires de vampires. Ceux qui ont lu Dracula connaissent l’origine de mon pseudo.
Jonathan Harker, jeune et brillant clerc de notaire, se rend pour affaires dans les Carpates, où réside son client, le comte Dracula. Celui-ci se révèle un hôte chaleureux et prévenant, mais la curiosité incite Jonathan à pousser son exploration de l’immense château toujours un peu plus loin. À travers les lettres qu’il lui envoie presque chaque jour, Mina, sa jeune épouse restée à Londres, découvre qu’une effroyable réalité se tapit dans l’ombre de la légende…

Ginseng • Un livre qui t’as fait sortir d’une panne livresque…
Je ne me souviens pas de ma dernière panne livresque… J’ai toujours une pile à lire qui déborde et un livre qui corresponde à mes envies du moment.

Camomille • Un livre qui t’as endormi et que tu n’as pas pu finir…
C’est très rare que je ne termine pas un livre. Le dernier sur lequel j’ai peiné est la Sève et le Givre de Léa Silhol, mais je me suis « forcée » à le lire jusqu’au bout comme il faisait partie du Cold Winter Challenge (et que je n’aime pas gaspiller mon argent)
Trois fois les Parques ont parlé, et en accord avec leurs prophéties de ruine, Finstern, Roi de la Cour unseelie de Dorcha, doit mourir. Sauf si… Comme une dernière chance, ou un danger supplémentaire, des puissances contraires mettent au monde Angharad, née du printemps et de l’hiver, de l’élan et de la mort. Elle peut contrecarrer le destin de Finstern, ou le précipiter, et s’avance sur l’échiquier en Reine Blanche, porteuse du pouvoir de trancher entre des myriades d’intérêts divergents. Mais sans savoir quel est son destin, ni le prix qu’elle devrait payer pour écarter Finstern du sien. Au cœur des affrontements entre les fées d’Ombre et de Lumière, les Fatalités et les anciens dieux, Angharad cherche une voie qui lui soit propre, chacune de ses décisions engageant à la fois l’équilibre de la Féerie, et des Terres de Mortalité…

Thé au jasmin • Un livre qui t’as chamboulé mais que tu n’as pas pu reposer avant de l’avoir fini… 
Je suis de nature sensible, il est donc difficile de répondre à cette question. L’un des premiers romans qui m’a touchée est le Père Goriot de Balzac, lu pendant mes années d’études littéraires.
La maison Vauquer est une pension parisienne où se côtoient des résidents que tout oppose, et pourtant inexorablement liés : Rastignac, un jeune étudiant en droit, le Père Goriot, un ancien fabriquant de vermicelles, ou encore le mystérieux Vautrin. Tous ont leurs secrets et leurs faiblesses : Rastignac, obsédé par la haute société, délaisse ses études pour tenter de s’y intégrer ; Vautrin cache un passé douloureux ; le Père Goriot s’est ruiné pour ses filles ingrates. La maison Vauquer s’apparente alors à une peinture de cette époque, un cliché de personnages aussi différents qu’unis, criants de vérité, acteurs d’une comédie humaine.

Thé vert Matcha • Le livre que tu considères comme le joyau de ta bibliothèque…
J’ai quelques beaux livres mais aussi quelques mangas rares. Pour moi, tous les livres sont des trésors à chérir. Mais puisqu’il faut répondre, je dirais l’album La Meilleure Maman du Monde de Benjamin Lacombe. Tout d’abord car c’est mon premier Lacombe, mais surtout car c’est un cadeau de mon ainée.
Ce bel et grand album présente 17 portraits de mamans du règne animal. Parmi elles, qui peut bien être la meilleure maman du monde ? La femelle araignée, qui se sacrifie littéralement pour ses petits ? Dame coucou, qui, consciente de ses capacités limitées, préfère confier à une autre le soin d’élever son bébé ? Dans ce tendre inventaire de la maternité – ou plutôt des maternités – à travers le règne animal et ses infinies variétés, Sébastien Perez joue avec poésie et humour sur les différents registres de la maternité. Benjamin Lacombe, quant à lui, laisse éclater toute la mesure de son talent dans de magnifiques peintures laissant transparaître l’indéfectible lien maternel. Le message se veut simple et universel. Une seule chose semble relier toutes les mères, quelle que soit l’espèce et au-delà même de la biologie : l’amour inconditionnel porté à leur enfant.

A nos plumes!

18 commentaires sur “[TAG] Tea Tag

  1. Coucou, comment vas-tu ? Tu sais quoi ? Je trouve amusant et superbe bien fichue la relation entre les différents thés et les thèmes lecture.
    Je n’ai cependant lu aucun de ceux que tu présentes ici.
    Ce qui en fait la richesse de la découverte.
    Je te souhaite une excellente journée.
    A bientôt

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